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Bulle Océan
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19 avril 2010

Auto-portrait ?

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032410

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Voilà.
C'est moi, ça, aujourd'hui.

Article morose. Mais poser les mots m'aide à avancer, dépasser. Faire un bilan, trouver les notes positives... 

Gros coup de cafard, blues toujours tapi dans un coin sombre... J'ai envie que les mauvaises nouvelles arrêtent de tomber, j'aimerais un peu de sérénité, une dose de vrai bonheur. Ne plus me poser de questions, ne plus m'inquiéter... 
J'ai juste envie de retourner sous la couette, avec les câlins du chat (*) et l'odeur de mon homme sur nos oreillers.

* * *

Il est sorti musiquer (non, pas le chat).
Hier aussi.
Avant hier aussi. 
Y a quatre jours aussi.

En début de semaine, il avait proposé de partir se balader deux jours. On n'a rien fait.
Avant hier soir, on était sensés sortir. Il a bossé un peu plus tard que prévu (ok, pas de problème) puis encore... et il a décrété qu'on sortirait un autre soir.
Hier soir, j'ai décidé d'insister. On a mangé dehors. J'ai eu l'impression qu'on redevenait un couple. En rentrant, il était pourtant d'humeur changeante. Mais on a quand même bien fini la nuit... Une nuit comme j'en aimerais plus souvent. Dommage qu'on ait déjà perdu ça. Il faut le cultiver, ce petit truc qui fait qu'on se redécouvre amoureux. 

J'ai besoin d'air, de me changer les idées, pas de pourrir dans la cigarette, les craintes et les mensonges (même par omission) -> voir ci dessous.
Je suis UN PEU stressée.
J'ai besoin d'être "rassurée", entourée, soutenue. A nouveau, je me sens seule. Pourtant, il fait des efforts... il doit avoir besoin de solitude. Mais j'ai peur qu'on se perde. Par moments, il ressent mes besoins, je crois... On va y arriver, hein ? 
Ma mère se fait opérer dans quelques jours. Je suis celle qui remonte le moral, qui dit que ça va aller, et après ? Après, je me retrouve vidée, à bout de forces, à pleurer sans même trop savoir pourquoi.

* * *

Il (re)(re)refume.

La première fois, en cachette. Toujours vivre dans les non-dits et l'hypocrisie. Une heure avant, devant moi, il faisait genre : "moi, fumer ? Non ça ne m'intéresse pas..."  Je me suis absentée un moment, et à mon retour, j'ai réalisé. Je lui ai juste dit que c'était "pas bien", je n'ai pas insisté (du coup, il a été gentil et attentionné). La dernière fois, ça s'était fini en grosse dispute à cause de mes angoisses, et mon dos en a pris un coup (Ild' a voulu me retenir fortement, il a fini par me vriller le dos, je suis tombée sous la douleur, et ça fait plus de deux mois maintenant que j'ai de fortes douleurs chroniques).

Hier, il a fumé, et beaucoup plus, déjà. En rentrant, il a été tout gentil. Il est amoureux par culpabilité. Démonstratif et câlin quand il pense que j'ai compris l'embrouille. Quand il a fait une connerie. Il se vend tout seul, en plus. Je trouve ça triste.

Tout comme je trouve triste qu'il soit toujours dans l'attente de mes absences, pour faire ce qu'il veut (reprendre ses conneries diverses de célibataire ; je vous passe les détails). Je suis juste un frein à sa liberté. J'existe pour le frustrer ? Ma présence, mon existence le dérangent. Triste de la tromperie, toujours faire des coups en douce, espérer que je ne verrai pas ou ne dirai rien...
Mais faut pas que je le lui dise, ça va l'énerver. Il a du mal à accepter la vérité, à admettre que j'ai raison et que c'est pas joli... Il préfère se voiler la face, et voudrait que je fasse semblant (à défaut de ne rien voir) de ne pas réaliser les choses. C'est tellement plus facile (pour lui). Il n'assume pas...
Alors, il va dire qu'il se cache (mal) pour ne pas me faire de la peine, mais en fait, c'est en grande partie pour avoir la paix.

Ou alors, je fais peur ? Il vit dans la crainte de mes réactions, dans la peur du jugement, alors que ce n'est pas ça ? (par contre, j'avale mal les cachotteries.) Je suis si mauvaise que ça ? Il pense que je suis une emmerdeuse qui lui bouffe la vie ? J'ai essayé de lui expliquer, le pourquoi de mes angoisses... Ce n'est pas par plaisir de lui pourrir la vie. :(
ça me fait de la peine, de l'imaginer malheureux. J'aimerais qu'il me fasse confiance, qu'il sache que je l'aime.   

Je ne suis même plus tellement en colère, maintenant (je l'ai été quand il faisait de grandes leçons sur l'arrêt de la cigarette, pour reprendre - une fois de plus - pour une obscure raison). Qu'il se bousille la santé si ça lui chante, on va dire. Après tout, je n'y peux rien. J'ai appris à être plus égoïste. Tant qu'il ne me fait pas mal à moi, c'est l'essentiel (par contre, faut supporter ses humeurs quand il est en manque) !

Mais il y a un malaise, dans ces silences.
Il se remet à fumer juste au moment où j'apprends que ma mère a un cancer, que mon ex beau-père (fumeur) a une saloperie au poumon, quelque part entre le cancer et la tuberculose, on ne sait pas encore. C'est le moment idéal pour faire revenir la clope dans notre vie. Quand il est parti tout à l'heure, il a dit qu'il était probable qu'il fume. Il sait qu'hier c'est passé, donc maintenant c'est acquis. Moi, je vais me blinder encore un peu plus, pour être indifférente (je poursuis donc ma thérapie "devenir égoïste en 10 leçons").

Je suis inquiète, au fond de moi, quoique j'essaie de faire.
La maladie qui rode...

* * *

Mon corps m'abandonne.

Il est douloureux, rares sont les moments où je me sens "bien dans ma peau", dans tous les sens du terme. Cet après-midi, j'ai eu un bon petit bilan : j'ai des tuméfactions dans un sein, donc mammographie. J'ai entendu des mots comme nodule, mastose, et autres machins ("vous avez 35 ans, mammo tous les deux ans, maintenant". Pas juste pour la rime). J'ai une mycose ou une IST, donc prise de sang et prélèvements, plus un frottis (je l'ai fait !) et tant qu'à faire, j'ai fait HIV, hépatites, chalamydiae... soyons fous !
Et je dois me faire opérer d'un kyste qui grossit, sur la clavicule. Et j'ai ma radio des vertèbres, aussi, de prévue.

Je vieillis.

J'ai mal au dos, depuis trois jours c'est terrible. ça bouffe ma vie, ça bouffe ma sexualité. Pas un jour sans que ne me revienne en mémoire la raison de cette douleur, par conséquent. Ce n'était pas fait exprès, mais le mal est fait, et c'est sa faute. Tous les jours, je me dis qu'il ne faut pas lui en vouloir, ce n'était pas voulu... mais je souffre. Je crois qu'il s'en veut, même s'il ne dit rien... certains silences en disent longs.

* * * 

Ma fille me manque. Ses rires me manquent, sa présence, son entrain, son petit monde plein de vie...

Elle est allée voir Mickey, en vacances avec son père. Epargnez-moi les "c'est super pour elle ! Il fait des efforts, c'est bien"... Oui, c'est bien pour elle, oui, je suis contente de son bonheur. Mais j'aurais aimé partager ça avec elle, être là, voir son émerveillement. Et je sais que son père ne fait pas "ça" tout innocemment. Sa fille trouvera encore qu'avec papa, c'est mieux ("moi je lui ai toujours dit, à papa, que je préférais être avec lui !" Voilà le genre de phrases qui fout un coup au coeur. Normal, qu'elle préfère papa. Papa c'est les vacances, papa c'est le laxisme. Maman c'est le quotidien, maman c'est l'éducation).

C'est dur, le divorce. Peur de perdre ma fille.

* * *

Petit coup de gueule : marre des gens qui font comme s'ils ne savaient rien, comme s'il fallait surtout ne pas en parler, faire comme si ça n'existait pas, comme si demander des nouvelles rendait le sujet contagieux...

Je me rappelle ma fausse couche. Des gens proches de moi (???) n'ont même pas demandé de mes nouvelles, ne m'ont même pas dit un mot gentil, pas un petit geste de soutien. Ils ont juste fait comme si rien n'était arrivé. Ou genre (sur un forum que je fréquentais) "oh, j'ai fait une gaffe ? J'efface mes messages, alors." Non, tu demandais ci ça allait, j'ai expliqué ma fausse couche, tu as tout effacé. ça me donne l'impression qu'elle a tout renié en bloc, d'un coup.
C'est pareil avec les gens qui te demandent comment ça va, mais en fait t'es obligée de dire "bien !" avec le sourire. J'en ai ma claque, de ça... de l'hypocrisie.

Heureusement, il reste quelques personnes qui comprennent, qui demandent réellement par gentillesse, qui laissent un petit mot réconfortant, qui osent... mais elles sont trop rares. 

* * *

Pour finir sur une note positive, je vous présente Ildebis (jusqu'à son vrai baptême) mon nouveau copain. C'est le printemps, les petites bêtes sortent dans le jardin...
Après tous mes examens médicaux, j'ai eu envie de me faire plaisir : un jouet, et une tenue sexy... :P

ildebis
Il mérite un article. Promis, bientôt ! :D
(La notice entre autres vaut son pesant d'or !)

..

* Pour les câlins du chat, c'est raté. Il m'a planté les dents dans la main alors que je le caressais, m'a foutu un coup de patte et m'a grogné en suivant. Ondes négatives, sûrement...

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