Pensées diurnes

11 juin 2010

... En vrac :

"Diurne" n'est pas un joli mot, je trouve.

Ces derniers mois, j'ai dû expliquer à ma fille ce qu'était une incinération ("di-urne") et ce qu'était une fausse couche. Elle avait son air sérieux, elle a réfléchi, et enregistré. Posé des questions, calmement. Parfois, sa maturité me laisse admirative.

Les hommes fleurissent sur le chemin de l'école.
Des hommes ~~habillés en~~ verts ! Ils fleurissent, et fleurissent les ronds points. De grands ronds points, qui attendent les couleurs de saison. Dix hommes par rond point, en train d'organiser les plantations, faire des plans, travailler pour rendre notre monde plus léger, plus gai.
Moi, je vais les regarder, les ronds points, maintenant. :)

cap ..
J'ai envie d'un autre café au lait. Et de chantilly.
J'ai envie de croquer des morceaux de chocolat.
J'ai envie de croquer les oreilles de mon chaton ! :)

J'ai acheté un... un... fer à friser (lisser ?) ça y est. À 36 ans, j'ai craqué. Finis ces satanés frisottis, dûs à la pluie, l'humidité, la transpiration... J'ai enfin des cheveux domptés. C'est con, mais ça fait plaisir. J'aurais même dû faire cet achat égoïste, futile, superficiel, plus tôt ! :D

Demain, je vois une amie qui m'est très chère. Je suis contente.
Elle n'a pas eu peur de ma timidité, elle a su dépasser mes silences et me mettre à l'aise. Ça fait du bien. :)
Et même que demain, grâce à mon super nouveau budule chauffant, je vais être belle des cheveux ! :D

Ce petit-mini-chaton me regarde fixement dans les yeux. Il lève la tête vers moi, et plonge son regard félin dans le mien. Il reste là, avec son petit air si touchant.
Ça y est, il sent bon le chat. Il sent "ici", il sent "nous". J'aime. Odeur rassurante, synonyme de bien-être.

J'adore quand il se prend pour un grand fauve qui dévore sa proie (moi). Il mord tellement doucement que ça me fait des chatouilles. J'adore le bruit qu'il fait, du coup, quand il ronronne sa gueule (d'amour) ouverte...

Le ciel bleu moutonne* plein de jolis nuages.

Envie de faire des photos.

Mon homme est parti s'allonger à la chambre.
Ce matin, je l'ai réveillé avec des caresses, avec mes lèvres sur sa peau. J'ai retrouvé sur sa nuque l'odeur des immortelles des dunes. J'ai fondu devant ses petites mèches de cheveux, là, derrière l'oreille. J'ai glissé mes doigts sur son épaule, puis le long de son flanc, sur sa hanche, sur ses fesses. Il dormait sur le côté.
Dans son sommeil, il s'est retourné sur le dos. Sa main a repoussé la couette, dévoilant son ventre, donnant envie d'aller explorer plus loin, plus bas...

J'ai caressé sa poitrine, son ventre chaud.
J'ai embrassé sa poitrine, son ventre chaud.
J'ai respiré sa poitrine, son ventre chaud.

J'aime son odeur.

Il dormait toujours. Sous mes lèvres, parfois, sa respiration changeait très légèrement. Lent retour vers la réalité. Reviens dans mon monde...

J'ai juste une fois, non, juste deux fois, glissé ma main sous ce tissu semblant se soucier de la pudeur masculine... effleuré d'un doigt, lentement, le sexe de mon homme... peau si douce et tiède. J'ai abusé de lui.
Envie de gouter, mettre les lèvres, mais non... Ne pas jouer avec un homme aussi désarmé... :)

J'aime le regarder dormir ; une moue presque enfantine. Ses lèvres, je résiste pour ne pas les embrasser dès que mes yeux prennent des photos souvenirs.
J'aime regarder ses mains. A la fois viriles et délicates. Abandonnées dans le sommeil, légèrement ouvertes. Envie de glisser ma petite main au creux de la sienne.