I comme...

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Icare. Ouais, le coup classique. Mais pour moi, ça veut dire autre chose que le film, en fait. Icare est un personnage dans une histoire, que j'associe à...

Ildefonse : qui hante mes pensées, mes rêves, mes nuits et mes journées. La cause principale du retard de cet article.

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Cette semaine, comme je ne savais pas quoi faire, j'ai pris mon chat sous le bras, ma brosse à dents, les doudous de ma fille, et je suis partie. J'ai pas pris ma fille, parce qu'elle était à l'école, hein.
Ça couvait depuis un moment. Un matin de trop, une clope pas venue assez vite, une humeur massacrante, un pêtage de plomb. De la violence à l'état brut(e). J'ai tout laissé en l'état, et je me suis barrée.
Il me fait peur. Je ne peux pas accepter cette violence.

Je n'ai pas dormi là-bas. Je ne sais pas si je lui ai manqué. J'ai songé qu'il allait en profiter pour coucher avec une autre, aussi. Il ne m'a contacté qu'à 3 heures du matin, via texto. Quelques échanges, sur le ton de la tristesse, de l'ironie, et une pointe d'humour... puis des larmes, pour moi. Il était plus de 5 heures. J'ai conclu sur le fait qu'on n'y arriverait sûrement pas.

Le lendemain soir, je suis revenue. Me pense-t-il acquise ? J'en ai l'impression. Il savait que je reviendrais. Moi, j'ai hésité. Je n'avais pas envie de le voir, en fait. Il m'a demandé si je voulais rester, et j'ai dit "oui", un peu trop vite peut-être. Lui aussi veut que je reste.

Mais je ne resterai pas dans cette violence. Je peux partir et ne pas revenir. Il faudra qu'il comprenne.
Nous avons eu quelques jours plus tard une grosse mise au point. J'ai été très franche, très claire.

Par conséquent, cet article sera inspiré par tout ça... 

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- ignorer : chose à faire le matin, avec l'homme.
- imbuvable : qu'il est, tant qu'il n'a pas eu sa clope.
- illicites : certaines substances... et des doutes.
- imprévues / inattendues : peuvent être ses réactions.
- impulsif : de nature, il est, en plus...
- inexcusable / impardonnable : son pêtage de plomb l'autre matin.
- injures : ont été proférées.
- inférieure : il m'a fait sentir.
- intolérable / inacceptable : son attitude violente qu'il trouve justifiée.
- improviser : j'ai improvisé. Mis quelques affaires dans un sac et suis partie.
- immenses : mon chagrin et ma colère.
- immature : je le trouve.
- irrespectueux : aussi.
- inverser : la situation, il sait faire !
- illusions : je me fais de moins en moins...
- incompréhensions : beaucoup trop, entre nous.
- inconsolable : plusieurs jours j'ai été.
- infidèle : en a-t-il profité pour... ?
- indestructible : notre amour n'est pas.
- inconscient : des risques de me perdre qu'il prend, je crois...
- indulgente : d'être, je suis fatiguée.
- infinie : ma patience n'est pas, finalement.
- inéluctable : notre séparation, à long terme, malgré l'amour ?
- incertain : mon avenir, à tous points de vue.
- inapte : au bonheur je suis ? 
- insomnies : qu'il me cause.
- isoler : besoin de m'isoler.
- igloo / ile : auraient fait l'affaire, pour me réfugier.
- incognito : j'aimerais vivre. Recommencer une vie. Mais il y a ma fille.
- indisposée : j'étais ! ;) Pour couronner le tout. (retour à la case "hystérie" ?)
- indifférent : il semble parfois à mes propos, mes émotions.
- initiative : de parler, enfin... Et essayer de se comprendre.
- insensible : il n'est pas totalement, finalement...
- injustifiable : pourtant, son mépris pour certaines choses.
- inquiétudes : qui le hantent, mais il ne m'en parle pas.
- insaisissable : il reste, donc.
- insatisfait : toujours, il semble. C'est usant pour moi. :(
- intelligent : il est. Donc il va se poser les bonnes...
- interrogations : n'est-ce pas ?
- incomprise : je me sens...
- invivable : cette situation de non-dits, de doutes, de tristesses, de non-sérénité.
- intense : notre relation est, au moins ! :p
- intimité : saurons-nous nous retrouver, comme avant... ?
- instants : complicité qui revient doucement, juste "des instants pour l'instant"...
- idéal : son idéal je ne suis pas, manifestement.
- identiques : nous sommes, sur certaines susceptibiltés, certains ressentis.
- instrument : sa sensibilté qui sauve tout de "nous", quand il joue...
- illumination : peut-être un jour j'aurai ? 

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Comments

[Bulle Océan]

Merci pour vos messages, sincèrement.
C'est toujours "rassurant" de voir qu'on est comprise, qu'on ne passe pas son temps à juste se faire des mauvais films et exagérer.

La Blondie, bienvenue ici, et touchée de lire tes mots.
La violence attire la violence, oui... Ildef' m'a dit "toi aussi tu es violente". Certes, il fait ressortir ce mauvais côté de moi, mais moi, je pousse une gueulante et voilà, et encore, je me maitrise beaucoup pour rester zen face à certaines accusations. Je n'ai pas cette violence physique, et je n'ai pas ces mots si durs qui font mal.

Chut ! Merci à toi aussi.
Le PN, j'ai vécu avec un, mais je ne l'ai su qu'après (mon ex mari). Le jour où j'ai lu un article sur les PN, ça a été un choc, j'en ai pleuré.
Il n'y a pas besoin de coups, non. Comme je dis au-dessus, les mots qui mettent plus bas que terre, qui restent, là, au fond du coeur, et qui le pourissent doucement... c'est destructeur et parfois sournois.

Non, Ildef' ne connait pas l'existence de ce blog. J'imagine plusieurs réactions : la colère, que j'aie livré "sa" vie privée (qui est aussi la mienne, soit dit en passant) la tristesse (parce que je ne suis pas tendre non plus dans mes mots écrits, ça évite de les lui jeter à la figure, et souvent, avec le temps ça passe) ... mais peut-être ça lui ouvrirait les yeux, qui sait ?
(quant au prénom, c'est parce que j'ai découvert ça peu avant l'ouverture du blog et bon... ça me fait rire. Et puis oui, il défonce... mais c'était pour rigoler, là, plus orienté "blague sexuelle" !) ;)

Titcheur, merci à toi aussi.

Pour répondre de manière un peu plus générale : c'est une violence différente de celle de mon ex mari. Elle arrive quand il se sent (à tort bien souvent) agressé, critiqué. Ce n'est pas un mépris général. Et ce n'est pas dirigé contre moi forcément. C'est un coup d'éclat.
Ceci dit, je reste très très vigilente. Et je ne resterai pas dans ces conditions, même si je l'aime. Je le lui ai dit. Je suis déjà partie, pour cause de violence. C'est dur mais c'est faisable.

Nous avons eu une grande discussion très franche. Espérons que ça va nous aider à nous retrouver... car je ne tiendrai pas longtemps avec des crises, quelles qu'elles soient.
Mais je crois qu'il se remet en question, sur certains points (pas tous) tout en ayant l'air de rien. Et il ne sait pas parler, extérioriser. Plus il m'ignore, plus il va mal, j'ai l'impression...

[Titcheur]

Je ne peux que rejoindre les autres commentaires. Ce que tu décris ressembles beaucoup à de la violence conjugale alors n'attends pas pour prendre les mesures nécessaires à ta protection et celle de ta fille...
Si tu as peur, c'est qu'il y a de bonnes raisons.
Courage!

[Chut !]

Deux questions que je me pose :
- Connaît-il l'existence de ce blog ? Et si oui, le lit-il ?
- Ildefonse... C'est pour "il défonce" ? "Hasard" ou intention ?

[Chut !]

Bonsoir,
j'ai lu cet article avec attention, parcouru ceux tagués "couple". Tout ce que tu y décris, tout - attitude au quotidien, déroulement de vos disputes, réactions (indifférence, refus du problème et rejet sur l'autre, affabulation, violence, dénigrement, culpabilisation, adoucissement quand tu sors...) -, je l'ai lu ailleurs : dans un forum dédié aux violences conjugales, et particulièrement celles perpétrées par des manipulateurs (voire PN, i.e. pervers narcissiques).
Il n'est pas besoin de coups pour blesser profondément l'autre et lui retirer peu à peu toute estime de lui. Ce que tu décris est grave. Je te souhaite vraiment de t'en sortir, sachant qu'il n'y a souvent, hélas, qu'une seule solution : s'éloigner du conjoint toxique, en fuyant ou rompant.
Désolée d'être aussi directe.
Prends bien soin de toi et de ta petite.
Amitiés.

[LA Blondie]

Tout cela me rappelle mon passé...Pendant 7 longues années j'ai été sous la coupe d'un homme qui avait des accès de colères incroyable.Et les 2 dernières j'etais une femme battue.C'était lui ou moi.J'ai failli mourir,battue à mort,il a été emprisonné je me suis retrouvé à l'hopital.30 jours d'ITT.
Et j'ai du tout quitter et partir avec mes deux loulous sous le bras.Par sécurité.
Part tant qu'il en est encore temps,part.La violence appelle la violence,rien n'ira en s'arrangeant crois moi.