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Bulle Océan

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9 septembre 2010

Ma part d'ombre

ombre_chinoiseEmotions, sensations, érotisme, récits, photos... Moi, encore, mais une autre version, moins édulcorée peut-être, pourtant toujours dans la douceur et les nuances.

A l'origine, je voulais tout ici. Tout moi, tous mes côtés, réunis en un seul lieu. Et pour le lecteur, reconstruire le puzzle, m'accepter dans mon "tout".
Puis j'ai réalisé que je n'osais jamais vraiment. Peur de choquer, de déranger... Quelques allusions, peu de lecteurs, quelques questions...

Alors j'ai créé un autre blog, en parallèle, pour un monde plus adulte.
Mais j'ai voulu quelque chose dans le respect et la sensualité. J'ai voulu aussi essayer d'écrire, autre chose, un autre style.

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C'est par ici... Veuillez me suivre...  #

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Voilà. C'est mon univers aussi. Une autre facette.
              Vos commentaires sont bien sûr les bienvenus. :)

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Par contre, je vous demanderais de ne pas faire référence là-bas au blog Bulle Océan. Ildef' est susceptible de lire ma part d'ombre, vu qu'il en fait partie. En revanche, ma bulle dans l'océan, je ne veux pas qu'il la perce... Je ne veux pas qu'il remonte les courants jusqu'ici.

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Merci à vous, et bonne lecture !

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7 septembre 2010

Hildegarde n'a pas de chance

La malédiction s'abat sur moi. Si si. Je vous jure. J'ai un mauvais karma de la mort qui tue, que même Droopy il déborde de bonheur, et que Caliméro il songe à trouver sa vie très chouette, à côté de moi.

Bon, la vraie de vraie raison principale de mon silence, c'est Ildef', et ça, c'est pas cool. C'est pas la joie à la maison, mais je suis conne naïve amoureuse alors j'essaie d'y croire encore.
Puis j'écris sur mon autre blog mystère. Celui pour les grandes personnes, et même les petites grandes personnes comme moi.

Donc. Le phénomène a commencé cet été.

Juillet...

Entre deux gueulantes qui mettent la super trop top ambiance, Ild' et moi tentons de prendre DEUX jours de vacances. Deux malheureux jours, sur deux mois. Malheureusement, l'homme, le vrai, dans toute sa prétention splendeur pense que tout s'organise tout seul et que dans les campings de la côte méditerranéenne, on n'attend que nous. La veille du départ à 22h, après lui avoir rappelé 15 fois suggéré que ça serait quand même une idée de réserver (oui, le seul truc que je n'ai pas fait) ben, il ne trouve pas de camping... Etonnant, n'est-il pas ?
On finit par trouver, réserver.
Le lendemain matin, en route ! Deux heures de trajet... On arrive là-bas, pour apprendre qu'en fait, il n'y a plus de place. Un mail nous a été envoyé pendant que nous roulions gaiement vers de nouveaux horizons.

Il y a eu un vent incroyable. Impossible de rester sur la plage. Impossible, je vous dis. On était enterrés en 15 minutes chrono. Hop ! Des sculptures de sable, c'est joli.
Les yeux ressemblants à ceux de lapins myxomatosés, la peau rougie par cette exfoliation hyper naturelle, les poches pleines de sable, à l'aveuglette, on est rentrés. J'en aurais pleuré de rage.
Bon, je vous passe les détails couplesques, parce que... ben on n'a rien fait, en couple. Pas de câlins, pas de bisous, rien... 

unibroue_maudite_33Aout...

Un mois plus tard, on re tente notre chance.
Soyons fous ! Trois jours. Ah ben non, deux (Ild' a eu des soucis d'organisation masculine). Re deux jours, donc. Là je me suis occupée du logement...

Jour J : le matin, le chat est malade. Impossible de partir, je bataille pour avoir un rendez-vous, à 13h. Là-bas, c'est un mélange de l'Exorciste, de Massacre à la tronçonneuse, et d'Alien. En gros, quoi. J'ai failli perdre un bras (au sens propre, comme au figuré), mon chat a tellement gueulé, que je commençais à avoir des doutes sur ses origines félines... A trois vétos plus moi, impossible de le tenir, les seringues ont valsé, le chat a sauté partout, il a fini avec un machin sur la tête et la gueule pour l'aveugler et neutraliser ses dents, coincé dans un body bag en toile épaisse avec des scratchs partout. Seule la patte à piquer dépassait. C'était rude, hein.

Bon, on est arrivés à la mer à 19h. Raté pour le soleil, donc on a décidé de manger sur la plage (c'est romantiiiique...) et là... un orage comme jamais. Cinq centimètres de flotte partout dans les rues piétonnes. On a bouffé nos sandwiches agglutinés derrière une bache, avec les crétins comme nous venus chercher du beau temps. Puis on est partis au lit. Sans sexer. De la folie, je vous dis...

Le lendemain, soleil !!! Youhou !!!

Retour maison : ben, les coups de soleil SOUS les seins, ça fait très mal. :'( Je me suis balladée trois jours enduite de biafine, collante, fuyant le moindre rayon de l'astre solaire, telle une vampire.

Début septembre...

A l'école, pour les inscriptions, trois dossiers se sont perdus. Bien sûr, le mien en fait partie. Galère pour les papiers, miss Gwendo fifille rate la rentrée. Pendant trois jours, le téléphone du Service de l'Education (ils ne sont pas éduqués, ces gens-là !) sonne occupé, tout le temps. Je pense qu'ils avaient décroché. Je me suis rendue sur place, 50 minutes avant la fermeture, pour qu'on me dise "c'est fermé madâââme !" alors j'ai gueulé. On m'a filé le formulaire / laisser passer A38. Chouette.

J'amène fifille au parc, pour fêter ça, et me gare au parking payant. On rentre 10 minutes avant la fin de l'heure (j'ai fait gaffe sur le ticket, j'ai pris de la marge aussi) pour ne pas payer deux heures. Ben, raté ! Ces salopiots ont avancé l'horloge de 14 minutes ! Très moche, comme procédé. J'ai donc payé 1,20 euro de plus, pour 4 minutes. En pressant ma fille, en plus, qui voulait jouer. Tout bénéf.

Quelques jours plus tard, je commande des livres à "ah, ma zone" et prends l'option "promis juré craché ça arrivera le jour de l'annif d'Ildef' avant 11h si vous filez votre CB"... Que nenni ! Une semaine après, toujours rien. :'( La seule fois où fallait que ça arrive vite. Trop contente.

Puis l'homme, il me fait un mélange crise d'ado / crise de la quarantaine. Le truc de fou que je suis trop faible pour gérer ça. Sa vie est finie, il n'a plus envie de rien, il ne réussit rien... Alors je déprime aussi, hors catégorie.

Notre fournisseur d'internet et téléphonie nous fait tourner en bourriques avec les prélèvements automatiques ET les factures à payer en double... Là, j'en ai chialé. J'avoue. Je suis faible, je confirme.

Oubli. Il y a 15 jours...

Nous sommes envahis par un fléau 100% bio : les mites alimentaires. Je me suis ruinée en boites hermétiques et bocaux en verre. J'ai tout trié, tout vidé, tout lavé, tout re rempli... Trois jours, j'ai mis. J'avais que ça à foutre, ça tombait bien.

Aujourd'hui...

Les mites nous envahissent toujours.

Fifille a une conjonctivite carabinée, aux deux yeux. Rouges, gonflés, collés, cracras... du bonheur. Cinq médecins avant d'avoir un rendez-vous, en fin d'aprem !

A 11 heures, je découvre le salon, le couloir, la cuisine, envahis de fourmis.

A 11h15, je découvre... un cadavre de chauve-souris puant, coincé dans la porte fenêtre. Je l'ai enlevé, sans vomir. Je l'ai jeté, lâchement, par-dessus le balcon, dans les cailloux en bas. Je suis allée le chercher, avec du sopalin, pour quand même le jeter au container, prise d'un cas de conscience affreux. Bon, c'est marron, poilu, griffu, avec de drôles d'ailes... mais trop décomposé pour avoir une tête.
Je n'ai réussi à manger qu'en milieu d'aprem, quand même. Faut pas abuser, non plus.

A 12h30, je découvre que vieux matou a pissé trois litres sur notre lit. Ça a juste ruiné la housse de couette, la couette, le drap, le protège matelas, ET le matelas. Rien que ça. Trois litres, je vous dis. Et ça pue !

Lessives. Nettoyage de la couette dans la baignoire. Sportif, cette affaire ! Une graaande, trop grande couette mouillée, ça pèse dix fois mon poids. C'est trop injuste. A essorer... ben ça s'essore pas, en fait. On laisse pisser couler.

17h30 : le médecin a demi-heure de retard. Zen je suis.

22h : je sèche la housse du matelas au sèche cheveux... et le matelas, aussi. Désespérant.

23h : je renonce pour la couette. Tant pis, pas de couette ce soir.

Ildef' rentre dans la chambre, et dit : "oh, ça sent la litière ici !" Ben non... ce sont les draps propres, stockés dans l'armoire, qui ont pris une odeur bizarre. :'(
Nous dormirons donc dans un lit qui sent la litière. Ô joie. 

Et pour finir, il me dit : "tu es belle..." alors je souris.
Et il termine sa phrase avec : "... même avec tes cernes."

Vé-ri-di-que ! :D

Bonne nuit, les gens. Je crois que je suis crevée. ;)   

14 août 2010

Et aujourd'hui ?

Au fond de l'océan :

   - Hier, difficile. Même si elle avait l'air de tenir le coup moralement, physiquement c'est terrible, et ça me fait mal pour elle. Les traitements pour cinq ans, la prise de poids, les douleurs, les risques au quotidien, les problèmes de santé liés au cancer. Et certains pensent que c'est fini, passé...
   - la route de nuit pour le retour, épuisante. Ranger les affaires du petit déj' du mâle, en arrivant, à 1h du matin ; ça met d'humeur moyenne, même si je comprends qu'il ait profité de mon absence pour rien faire (enfin, je me comprends)...
   - le temps que j'ai mis pour m'endormir. Ildef', "décalqué". Du coup, il a dormi (lui). Pas de calin, encore moins de sexe. Bah, il a dû de démmerder seul, pendant mon absence. Moi, aigrie ? Oui, je crois. C'est comme ça. 
   - Mes cauchemars trop réels qui ont suivi. Angoisses qui ressortent, tristesses. Le cancer, la mort, les accidents de voiture, la perte de mon homme. Gros sanglots pendant une demi-heure, seule à la cuisine. Etrange sentiment, solitude. Pas rendormie avant 6 heures, et réveil à 8 heures.
   - le départ d'Ildef' ce matin, pour le week-end. A chanter avant de partir, tellement content de retrouver sa vie de célibataire... et l'ambiance pourrie entre nous, vu mes 2h30 de sommeil, et lui qui pige pas qu'hier, j'aurais aimé sa présence. Ceci dit, je m'y attendais.
   - les mots remplis de mauvaise foi de l'homme il y a quelques jours. Ses demi mensonges avérés qui font que ma confiance s'effrite.
   - soi-disant que je ne réclame pas sa présence. Si je le faisais, il m'enverrait chier. Mais c'est vrai, pour lui, en fait, vu qu'il ne me calcule pas quand je me rapproche de lui, il ne sent pas ma présence, ignore mes caresses, ou il est ailleurs.
   - il repart dans son monde, toujours ailleurs, toujours à moitié défait... Fatigué, apathique, l'air triste.

Bulle qui flotte :

   - petit chaton Fion, à 5h du matin, dans la cuisine, venu me faire des mégas câlins... Je l'aime, ce chaton. Toujours étonnée qu'il ressente parfois plus de choses que les humains.
   - le coup de fil de mon homme ce soir, là-haut dans la montagne, avec le téléphone de son pote (vu qu'il a perdu le sien) alors qu'on s'est séparés ce matin légèrement en froid (et moi en larmes, encore).
   albizia1- des plantes, un joli balcon, des plantations à regarder pousser au fil des jours, mois, années... (des albizias, vous connaissez ?) et mon laurier à la cuisine.
   - le retour d'Ildef le week-end dernier, et sa gentillesse, ses câlins, nos nuits douces et chaudes. Je lui ai manqué... wahou.
   - ses mots, quand j'ai oublié de prendre ma pilule. "J'aime les blondes quand elles oublient leur pilule". Traduisez par "j'ai toujours envie de faire un bébé avec toi." Oui, ben c'est que je me demandais s'il souhaitait toujours, vu nos dernières discussions.
   - l'album qu'un de ses amis musiciens a sorti, où Ild' joue. Et il me fait pleurer, ce con, parce que je trouve ça beau, moi.
   - je vais pouvoir passer la nuit à écrire, librement...
   - des émincés de saumon cru à l'aneth pour moi toute seule ce soir. :D
   - les dessins de miss Gwendo.

J'ai envie :

- de tendresse, de sexe, de sensualité.
- de sa peau, dingue comme elle me manque. Y a une histoire de phéromones, avec cet homme. 
- de manger japonais. Hum. :P 
- qu'il remange du raisin... sur moi. Rhaaa... Pardon, pardon. ;)
- d'écouter ces deux chansons en boucle, mais je vais finir par pleurer que je veux mon amoureux près de moi...

30 juillet 2010

Cette belle invention...

bougie_206_2_[IL Y A QUELQUES JOURS ]

Il est tard, et je blogue, je lis, enfin tranquille devant mon PC portable, mon chocolat chaud à côté, et mon chaton Fion ronronnant sur mes genoux. Ild' est dans son bureau, il bosse.
D'un coup, j'entends une douce mélodie : "meeerde !"
Je ne réalise pas de suite, mais... plus de courant. J'étais absorbée par ma lecture, et mon écran, ben il est toujours allumé, lui, sur batterie.

Et c'est marrant comme notre vie change. Notre intelligence se raréfie. On se sent tout cons.

Enfin, moi, j'ai un portable - niark niark niark - qui continue de marcher, au moins. La modernité absolue. Plus fort que l'électricité. La force est avec moi.
Mais faut quand même trouver des bougies. J'aime ça, les bougies, donc y en a forcément pas loin. Je me sers du PC comme lampe de torche. Faut l'admettre, c'est moyen pratique, de se balader avec le pc tourné vers l'avant. Mais je gère. Mais si.

Ild' décide que c'est le moment idéal pour aller fumer en bas. Il descend donc les deux étages, dans le noir complet, à la vitesse du papi d'en dessous. Faut en vouloir... mais il descend la poubelle, tout n'est pas perdu (et il contredit donc ma théorie de l'article "P", flûte ! Il le fait exprès, je parie).

[ FLASH BACK ]

- Elle est où la poubelle à descendre ?
- Devant la porte. Elle pue trop, tu vas la trouver à l'odeur, obligé...

Frrr-shhhh !!!

- Ah, elle est là. Je viens de marcher dedans.
(Oups...)

[ FIN DU FLASH BACK ]

Bon, après, c'est quand même pas très pratique de se balader avec la petite bougie qui coule, et qui s'éteint si t'as la malheureuse idée de marcher normalement trop vite. Alors, on fait les petits vieux. C'est rigolo un moment.
C'est comme un mini parcours du combattant qui commence. Domestique et semé d'embûches. Les mauvaises habitudes qu'on s'acharne à garder, comme tenter d'allumer quand même, sans s'en rendre compte, dans chaque pièce où on entre, ou se dire qu'on pourrait en profiter pour recharger son téléphone...
Il y a encore des accidents de cire, malgré la démarche féline, mais ça, nous ne verrons que demain les taches à enlever.

Comme il fait noir (plus de lumière de la ville pour nous aider, non plus) je n'ai pas remis mes chaussures, d'ailleurs, je ne les ai pas trouvées, et pas trop envie de les chercher.

Grave erreur.

         Au choix, on peut marcher :
- dans de l'eau (on espère... si si, ça doit être le chat, sa gamelle, il en a fichu partout... mais non, il n'a pas pissé !)
- sur un jouet de Fion, une petite souris en feutrine et poils. Sur le coup, faut avouer, je me suis demandé si je marchais sur une bête, ou la queue du chat !
- parce que bien sûr, le chat, lui, il y voit toujours. Donc le matou, il me suit partout, espiègle... jusqu'au moment où je m'entrave dedans, manque l'écraser dans ma chute, et peste parce qu'il est tard et que miss Gwendo, elle dort !

Tiens, à ce sujet, je bénis une fois de plus Ikéa. Ikéa est un génie. Ikéa est un saint. Ikéa a conçu la veilleuse rechargeable. Et comme je suis une mère parfaite, la veilleuse est rechargée. Donc, fifille ne va pas se réveiller en hurlant parce qu'il fait tout sombre dans sa chambre (expérience vécue traumatisante. A se demander comment l'enfant a un sens aigu de la coupure de courant, alors qu'il PIONCE !)

[ FAST FORWARD ON ]

Bon, ça n'empêchera pas la demoiselle de se réveiller, et de demander "pourquôâââ la lumière des toilettes elle s'allume pas ???" mais elle se rendormira sans souci.

[ FAST FORWARD OFF ]

Quoi d'autre ?

Le chat est un animal curieux. Le chat renifle la bougie posée sur la table. Le chat se crame les moustaches.
- Version gore : le chat ne réalise pas qu'il a ses poils trop près de la bougie. Il ne fait un bond que quand ça brûle à la peau. Quand ça sent le cochon roussi, quoi ! Yeurk.

A part ça, quand même... on trouverait presque les toilettes romantiques, éclairées à la bougie. Cette petite pièce semble soudain accueillante, cosy, grâce à la flamme vacillante. Une douce lumière, chaude...
Pareil à la salle de bains, sur le rebord de la baignoire. On aurait presque envie de demander à l'homme s'il veut prendre un bain aux bougies... mais non, soyons raisonnables réalistes terre à terre, il ne voudra pas.

Par contre, l'épisode salle de bains est quelque peu perturbant. Se dire que ça va, on a du gaz, donc pas besoin d'électricité, ben... c'est une connerie. La chaudière, elle marche pas !
Douche à l'eau froide. Fallait que je me lave. J'ai dit, à l'homme, c'est contre ma religion, de me coucher près de lui non lavée.
Non mais c'est bien, ça vivifie, puis c'est bon pour la circulation. On y croit, on y pense très fort sous le jet glacial. Et Ildef' comme ça, il peut me dire "pour une fois, t'as pas le feu aux fesses !" (m'enfin !!! J'ai pas compris de quoi il parlait.)

Ensuite, les chats étant des animaux taquins, ils se sont planqués je ne sais où.
- Jeu : chercher les chats (histoire de ne pas les enfermer dans une pièce), à la lumière d'une bougie, ne pas se cramer les cheveux en se penchant sous la table, etc.

Et là, je connais la douleur. La vraie. Je marche sur un jouet de Fion, un truc plein de piquants, de boules dures, et ça fait maaaaal, et je me tords la cheville. Je n'ai pas trop crié.

Bon, tout semble calme.
Je rejoins l'homme à la chambre. J'ai un photophore (enfin) qui évite d'en mettre partout. Il fait de belles ombres (feuilles et fleurs) sur la peau nue. Ça me donne des idées et envies de photos, mais pas ce soir, il est tard...
Profitons. Calinons. Nous nous caressons en parlant doucement... nous sommes nus, nous nous rapprochons. Plaisantons sur la cire de bougie et le côté gentiment SM de cette idée... Mon "pourquoi pas" amène un "c'est vrai ? Sérieusement, tu voudrais ?" de la part de l'homme... accompagné d'un regard malicieux, troublé et incrédule.

Pourquoi pas... ;)

Les caresses se font plus suggestives, coquines, appuyées. Nos ombres bougent sur les murs, au plafond, jolie luminosité propice au rapprochement. Combien de bébés verront le jour grâce à cette coupure de courant ?

Mais c'était trop beau.
Ild' se met à éternuer. Eternuer encore. Moucher. Le charme est rompu, vous imaginez bien. Damned ! Il est allergique à mes belles bougies parfumées !
Donc je les éteins, ben vi... fini le romantisme.

On reprend. J'ai de la suite dans les idées, moi ! Et celle de faire l'amour dans le noir total, ça me charme aussi, ça m'émoustille. Se concentrer sur le toucher, l'ouie, l'odorat... ne pas savoir ce que va faire l'autre.

         Ikéa est mon dieu, mais EDF est un démon.

..

bougie_flammeeauL'électricité revient à ce moment-là. Et bien sûr, comme on s'est acharnés comme des cons qu'on est pendant deux heures à essayer d'allumer en rentrant dans les pièces, tout est allumé partout. La chambre, d'un coup, on dirait une salle d'opération. Wow, le choc ! 

Reste plus qu'à aller éteindre dans chaque pièce, décrète l'homme. Euh... Bon, ok...
Consolons-nous, nous sommes tous stupides, nous misérables humains, la ville est éclairée de partout, tous les appartements, alors qu'il est 4h du matin ! ;)

Ildef' retourne même sur son PC (hey ! Et moi, là, je suis quoi ? Du boudin ?) voir s'il peut récupérer ce qu'il était en train de faire.
Autant vous dire que pour la partie de jambes en l'air, on verra une autre fois, quoi. 
Je profite du micro ondes (m'émerveille sur la technologie) et je me fais à manger, au milieu de la nuit. Je re passe sous la douche, chaude.

C'est pas ici qu'il y aura un bébé, en tous cas, dans neuf mois, tiens. Je ne serai pas responsable de la surpopulation. Chouette.

..

[ QUELQUES JOURS PLUS TARD ]

Aujourd'hui, j'ai offert des livres à Ild'... et des bougies, blanches, NON parfumées. Il n'a rien dit, il m'a juste regardée, une lueur espiègle me disant que le message a été transmis...

..

16 juillet 2010

P comme Pas Possible

pNon, pas possible de garder le rythme, surtout avec les soucis persos, le gros coup de cafard de ces derniers jours, les doutes, les angoisses et tout le reste, qui ont fait que "plus envie de rien"... Et puis les vacances, c'est pas synonyme de vacances pour les mamans qui doivent gérer les tornades petites filles toute la journée.

Patience : Je trouve que j'en ai pas mal. Peut-être trop. Je devrais éclater plus tôt, en fait. 

Phobie : Les dents ; tout ce qui s'y rapporte. Tout ce qui fait mal, fait grincer (les couverts qui dérapent dans l'assiette, mon pire cauchemar). Les dentistes ; la fraise et son bruit ; les douleurs. Quand miss Gwendo a perdu sa première dent de lait, je suis allée me cacher dans la salle de bains pour chialer, tellement ça m'a retournée de la voir tirer sur sa dent de travers sur la gencive. J'en ai des frissons rien que d'y repenser.

Pantoufle : On dit comme ça, par chez moi, et dans ma famille. Je ne me suis jamais posé de question, jusqu'au jour où, étudiante, on s'est foutu de moi. Ça a dû me traumatiser, puisque depuis, je dis "chausson" !

PACS : Un jour ? Dans le monde des plombiers sexys ? (voir plus bas dans cet article)

plou1Phare : beaux, les phares en Bretagne, les côtes escarpées, les rochers, la mer déchainée. J'aime beaucoup cette région.

Pavés : je déconseille fortement les rues possédant ce genre "d'ornements", en voiture, après une césarienne. J'ai souffert, dans la ville où je vivais, après la naissance de miss Gwendo ! Presque j'aurais préféré faire le trajet à pieds...

Pédalo : j'ai quelques souvenirs sympas avec des ex petits copains. Ça pourrait être une idée rigolote, avec ma fille, mais je crains qu'Ildef' n'ait l'esprit trop sérieux pour ce genre de déconnade légère. Ou alors il le ferait par obligation ou sacrifice, et ça perd de son charme.

Peigne / Poux : souvenirs, là aussi... Voir les débuts de ce blog, et le A des Alfabêtes.

Peluches : je suis restée une grande enfant. J'adore.

Pépin : ça me fait penser à la chanson de Mano Solo, "Je suis venu vous voir". Je pleure à chaque écoute, remuée, secouée, bouleversée.

Nous nous battrons des ailes et nous volerons bourrés,
Nous mangerons des pommes envenimées et nous cracherons le mal comme un pépin,
Nous serons sincères comme jamais et nous serons beaux pour ça...

          Il est parti trop tôt, mais ses paroles restent tellement vraies.

Je suis mort mais rien n'est fini,
il reste ma voix et bien peu d'écrits.

..

Photo : une passion. J'en ai déjà parlé... Pas grand chose à rajouter.

Parapluie : je déteste ces machins, ça se replie / retourne avec le vent, ça se fout en l'air, ça coule là où faut pas, on a toujours un bras quand même mouillé... une invention du démon, pour sûr.

Persil : première envie de grossesse, avant même de savoir que je l'étais, en fait.

Pèse-personne : témoin premier de mon stress, de mes angoisses : le nombre affiché chute.

pinaPina colada : rhaaaaa ! Miam ! Tout me plait.

Parc / plaid / palmiers / percussions : où je suis pour écrire le début de cet article. Au parc, au bord du lac, sur mon plaid, sous un palmier (si, si ! Bon ok, il est petit) malgré Gwendo qui ronchonne (pourtant j'ai pris la DS) ! Et au bord de l'eau, il y a des musiciens avec des djembés. C'est chouette.

Percussions (re) : africaines, brésiliennes... quelque chose de fascinant, dans ces rythmes. La vie, la simplicité, mais ça fait tout.

Pluie : J'aimerais faire l'amour sous la pluie, en été. Printemps accepté. ;) Ild' m'avait mise dans tous mes états, en m'envoyant quelques lignes pour mieux partager ce fantasme. Les gouttes sur la peau, nos mains qui glissent...
L'odeur de la pluie, j'en ai déjà parlé dans un alfabêtes, il me semble bien. J'aime beaucoup. C'est arrivé la nuit dernière. Fenêtres ouvertes, écouter le son des gouttes qui tombent, respirer cette odeur, profiter de la pénombre... Un peu de fraicheur après ces journées si chaudes.

Poisson : Cru. Voir dans les Alfabêtes, à Maki, entre autres. Ou Obsession.

Poulette : kot. (Message à ma fidèle lectrice)

Plombier : dans le monde où je vis, uniquement sexy dans les films érotiques. Et dans le votre ?

Pignouf : fallait juste que je le case. Sorry. :D

Perlimpinpin : en possession de la fameuse poudre. Croyez qu'elle pourrait adoucir certains esprits ? Transformer Grincheux en schtroumpf farceur ? (Movèze je suis) 

Poétique : Mallarmé (que j'aurais dû mettre à la lettre M) et ces quelques lignes, entre autres :

J’errais donc, l’œil rivé sur le pavé vieilli
Quand avec du soleil aux cheveux, dans la rue
Et dans le soir, tu m’es en riant apparue
Et j’ai cru voir la fée au chapeau de clarté
Qui jadis sur mes beaux sommeils d’enfant gâté
Passait, laissant toujours de ses mains mal fermées
Neiger de blancs bouquets d’étoiles parfumées.

Piqûres / perfusions : j'en ai eu tellement (et des prises de sang) pour avoir ma fille, que je ne crains plus rien. Malgré les bleus un peu partout, à force...
Perfusions, à profusion, avant d'accoucher. Piquée de partout. Re piquée. Trouée. J'en ai même gardé une petite cicatrice.

Papillon : c'est tout joli, tout innocent, tout éphémère, fragile, léger... et je recommande le film, aussi, débordant de bonheur simple, de naïveté. La petite fille est tout simplement adorable. :)
De revisionner la bande-annonce, ça me donne envie de le revoir. (mais elle refuse de se mettre au milieu de ma page, la garce !)

Pam : prénom féminin parfois, surnom masculin pour moi. Initiales de "petit animal des montagnes". Pour plus d'infos, ben... non, désolée. ;) C'est personnel.

Paillette : une paillette... une tendre pensée.

Post-it : mon cerveau. Je suis accro aux post-its, aux petites listes. Sur le pc, sur le bureau, dans le sac à mains, dans mes poches, à la cuisine, sur le frigo... partout. Je colle mes neurones à travers l'appartement. :P

pot_pourri_edenPot-pourri : dans des paniers, des coupelles, des machins en verre, plein, pour parfumer, pour qu'on se dise "hmmmm" quand on rentre chez moi. Puis ça me rappelle chez mes grands-parents, en Angleterre, mon enfance, quand j'ai découvert ça.

Portage : j'aime pas les gros phénomènes de mode, genre que si tu fais pas, t'es qu'une mauvaise mère. J'ai cette impression avec le fameux "portage". Il ne faut jurer que par ça. Ben moi, ça me branche pas, ça m'attire pas, je trouve que bébé il a l'air emmailloté, et j'aime pas. A faire des noeuds, je préfère le bondage, c'est dit ! ;) (mais non, pas sur les bébés...)
Ceci dit, je conçois aussi que c'est peut-être super génial, hein, et il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis. Peut-être ne suis-je pas imbécile.

Phalloïde : champignon suggestif pour les esprits mal placés.

Pratiques : certaines ouvertures, soi-disant. Ah, ces foutus emballages qu'on n'arrive jamais à ouvrir sans tout renverser ou tout déchirer !

Prêteuse : la fourmi n'est pas.

Prince : le Petit Prince. Mon passage préféré, c'est avec le renard. Ça me parle tout particulièrement. Puis la fin :

Tantôt je me dis : « Sûrement non ! Le petit prince enferme sa fleur toutes les nuits sous son globe de verre, et il surveille bien son mouton... »
Alors je suis heureux. Et toutes les étoiles rient doucement.
Tantôt je me dis : « On est distrait une fois ou l’autre, et ça suffit ! Il a oublié, un soir, le globe de verre, ou bien le mouton est sorti sans bruit pendant la nuit... »
Alors les grelots se changent tous en larmes ! ...

Pétillant : le regard d'un homme, parfois, quand il découvre des surprises sensuelles, quand on lui dévoile des dessous sexys, quand il anticipe le plaisir, quand il désire.

Pacha : le chat.

patisson_250Pâtisson : joli légume, souvenir des beignets que faisait ma mère. En faisant une recherche de photos, j'ai eu comme résultat : Robert Pâtisson. Ben, Monsieur Pattinson (de son vrai nom) je lui trouve une sacrée tête à claque !

Pure : et innocente, je suis. Si si. Mais puisque je vous dis que si ! Rhaaa...

Prostrée : je ne suis pas, dans certaines circonstances, comme on m'a indirectement accusée. Il ne capte même pas, à quel point il me touche, quand il joue, à quel point il me trouble et m'émeut, à en pleurer souvent, parce que je trouve ça beau. Concentrée, oui, pour l'écouter, juste lui. Prostrée ? Il est désespérant. 

Prétentieux : parfois, il est... quand il croit savoir mieux que les autres ce qui est bien, légitime, sans se soucier du ressenti de la personne en face, qui n'a même pas son mot à dire vu que LUI, il sait, ce que l'autre pense réellement. Mouais, ça passe mal, encore... Il est borné. Il sait mieux que moi mes pensées, mes émotions, mes sentiments.

Pelleteuse : devant la porte d'Ildef', c'est plus le balai, qu'il faut passer... faudrait qu'il attaque direct à la pelleteuse ! Sérieux, quoi. Moi, j'hallucine. C'est le plus mal placé qui critique le plus.   

Pâté : je suis en train de manger en écrivant la suite de cet article. Et il est deux heures du mat', oui, je sais.

Parfum : mon parfum, celui qui sent le freesia, celui dont jamais je ne me lasse, figurez-vous qu'"ils" ont arrêté de le faire ! J'ai pleuré toutes les larmes de mon corps (mais non, quand même pas !) pesté contre tout le monde et personne, et j'ai fait 36 parfumeries pour voir s'ils leur en restait en stock. On m'a proposé un autre parfum "au fressia" soi-disant, absolument hors de prix (mais Dior, ça en jette) qui ne sentait pas mauvais, certes, mais absolument pas ma fleur préférée. Ou alors, pas le freesia terrestre ; c'était peut-être ça, le truc. Sotte que je suis.
Bon, du coup, j'ai trois parfums d'avance. Bonjour la ruine. Et après, ben... je sentirai mauvais, voilà tout. Vous avez quand même quelques temps pour vous préparer psychologiquement. Ou alors, c'est moi qui dois me préparer...

Pise : la tour de Pise fut une révélation, le premier soir où je l'ai vue. Quelque chose de féérique. Je n'imaginais pas une enceinte, dans la ville, un endroit aux lumières chaudes et douces, protégé par des remparts... C'est vraiment beau.

Pise_7   Pise_5   Pise_4

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Paresse : un défaut, n'est-ce pas ? Mais moi, j'aime, paresser dans mon lit, repenser à la nuit que je viens de passer auprès de mon homme, à nos moments très chauds, j'aime sentir le coton des draps sur ma peau, et j'aime par-dessus tout me blottir dans l'odeur de mon mâle, sniffer son oreiller. Et puis, je paresse, mais je pense beaucoup, aussi, dans ces moments-là. Entre autres à ce que je vais écrire.

Pardon : je pardonne facilement. Plusieurs fois, même. J'oublie les mauvais moments, les mauvais coups. Mais... car il y a un "mais"... mais jusqu'à un certain point où ça ne pardonnera plus. La fois de trop, et je ne fais plus confiance. Et c'est brisé.

Pink floyd / Pulse : Je me suis retrouvée à un concert de Pink Floyd, il y a 15 ans (aïe, ça me rajeunit pas), un peu par hasard (un copain ayant dû annuler sa soirée, il m'a refilé la place gratuitement !) Je ne connaissais que quelques chansons. C'était en plein air, c'était absolument magnifique. Jamais vu quelque chose d'aussi impressionnant, depuis. Coup de foudre. Ensuite, je me suis fait la discographie complète, même les morceaux venus de l'espace, tout ! :)
"Shine on you crazy diamond" me fait planer, frissonner, me fiche la chair de poule. La version Pulse, bien sûr, mais aussi celle-là :

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Passant / passager : ça me fait penser à Jean Anouilh, et à sa pièce "Le voyageur sans bagage". Lue après "Antigone". Je recommande, bien sûr.

Porno : trop vaste sujet, longuement développé avec Ildef', pour essayer de comprendre les hommes, et tenter de trouver ce qui plait aux femmes, entre le trop gnan-gnan et le trop hard. Pas facile !
Mais j'ai compris des choses. Mais (re) ça, c'était avant qu'on soit ensemble.
Moi, je trouve que trop de porno tue le porno. Et je trouve inquiétant (même si je comprends que ça soit plus facile) un homme qui préfère ce plaisir solo quotidiennement, à la vraie femme qui vit à ses côtés. :(

Pétard : Non, rien... :-/

Périnée : zone érotiquement très sensible, chez la femme (moi) comme chez l'homme (Ild). :P Me fait voir des étoiles, carrément. Selon mon gynéco, j'ai un périnée tonique. Je suis fière ! Non, c'est pas vrai, je suis pas fière, mais fallait bien trouver un avantage à la césarienne, quoi.

péripatéticienne : j'aime les vraies définitions -> "Qui est partisan de la doctrine philosophique d'Aristote, de la tradition philosophique qui s'en inspire. - Qui s'effectue en déambulant et en échangeant des propos, des réflexions intellectuels".

Pervertie : moi ? Jamais pas du tout un peu.

Patate : je recommanderais juste le patate-show... et ses choeurs.

Purée : Suite logique. La purée est un mets (ce mot prend un "s" au singulier, tiens) que les enfants aiment quand c'est en flocons, uniquement. C'est meilleur que celle faite avec amour par maman (ou mamie, aussi). Il faut atteindre l'âge adulte pour préférer le gout et la consistance de... la pomme de terre, en fait.

Portugal : j'aimerais y retourner, un jour. De très jolis villages, de charmantes ruelles, de belles couleurs. Et le monastère à Lisbonne. Jetez un oeil sur ce site. Voilà où je suis allée :

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Paume : quand Ildef' dort, les paumes de ses mains m'invitant à y glisser mes doigts... à caresser, à aimer la douceur et la chaleur... blottie au creux de sa main.

Peau : sa peau, je l'aime. Chaude, douce, quelque chose comme du réconfort, de la tendresse. Contre sa peau, je me sens bien. Y laisser mes doigts dessiner et glisser, et je cotoie la sérénité que je ne trouve pas ailleurs... Même la nuit, quand il dort, le contact de sa peau contre moi m'électrise ou me rassure, selon mon humeur.

Perdue : moi ? Jamais pas du tout un peu.

Pouf / pétapouf / pouffer : tout ce que j'aime. Le genre de nana qui me débecte, et qui va malheureusement attirer l'oeil (comme quoi, ça marche bien) de tout mâle "mâlement" consitué. On s'en fout, qu'elle soit conne, il s'agit juste de s'exciter le cerveau du bas neurone ou de la sauter... (Ild' fait partie des mâles mâlement constitués, à fond.)
Et la pétapouf qui pouffe, c'est le summun. "Comme tu es spirituel ! Comme tu es intelligent ! Comme tu es drôle ! Quel humour ! ... C'est bon là, je peux me faire culbuter ?" Pardon.

Puff : vous ne connaissez pas miss Puff. Une jeunette chèrement payée par Ild'. Ledit mec qui se fait beau quand elle vient, est tout stressé, faut pas la faire attendre 30 secondes, tout ça... alors que moi, je l'indiffère. Damned. Il arriverait presque à me faire sentir vieille !
Petit moment de vengeance mesquine -> j'ai trouvé la définition de "puff" : "publicité mensongère ou outrancière, tromperie de charlatan". Niark niark niark !

Pudeur : je suis (j'étais ?) pudique. Disons que j'ai appris à l'être moins avec Ild', par exemple dans ces lieux libertins où la nudité est naturelle. (Mais ce que j'étais flippée, les premières fois ! Et on complexe vite, aussi, quand on voit de belles poitrines, de belles peaux...)

Provence : c'est beauuuuu.... ça sent bon... il y a le soleil, les cigales... la lavande, les couleurs... beaucoup aimé mon séjour là-bas.

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Postérieur : en plus de 'Tit Fion ;) j'aime les postérieurs mâles... J'avoue. Je ne vais pas les regarder dans la rue, non, mais quand il y en a un dans mon lit, ma chambre... j'aime regarder, caresser, faire naitre le désir.

Poubelle : chose assez immonde, qui se remplit trop vite, qu'un homme pense dompter en continuant à y bourrer des détritus (même quand la poubelle menace de tout vomiter) voire à en mettre à côté (si si, j'ai vécu ça, par le passé !) et qui ne se sort pas toute seul au container, contrairement aux idées reçues masculines, là encore. Ça existe, un homme qui prend l'initiative de descendre la poubelle ? Ils vivent avec les plombiers jeunes sexys et dispos ? (voir plus haut dans cet article)

Pourquoi : Aldebert dans sa chanson "Les questions". Dans le désordre :

Pourquoi Superman met son slip sur son pantalon ?
Et pourquoi la colle, ça colle ?
Pourquoi les biscuits durs deviennent mous,
Et les biscuits mous deviennent durs ?
Il va où Spiderman en vacances ?
Est-ce que les poissons peuvent bronzer ?
Comment font les pingouins pour se moucher ?
Est-ce que les Schtroumpfs font pipi tout bleu ?

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Paroles : de la chanson "Ensemble" de J.J. Goldman. Souvenirs associés, avec une amie, à pleurer toutes les deux alors que je donnais le biberon à mon petit bout de chou qui me regardait doucement, dans les yeux. Et les paroles en elles-mêmes, tellement vraies, pour sa naissance :

Souviens-toi
Etait-ce mai, novembre
Ici ou là ?
Etait-ce un lundi ?
Je ne me souviens que d'un mur immense
Mais nous étions ensemble
Ensemble, nous l'avons franchi
Souviens-toi...

Ensemble, tout est plus joli.

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Prison Break : au début, cette série ne me tentait pas. A force, j'ai daigné regarder le premier épisode, et là... du mal à m'en décrocher ! La saison 1 est bluffante. Les autres sont sympas, mais moins fortes, quand même.

Persuasion : le pouvoir de, que je n'ai absolument pas. Bah, puis j'aime pas batailler, argumenter... Puis je vis avec une telle tête de mulet, que jamais je ne le persuaderai de rien.

patouchPatouch : la mouche. Les Drôles de Petites Bêtes. De supers bouquins pour les petits. On les a tous, ici !

Phalange : Régina, dans Friends (alias Phoebe). :D Quelle belle série, légère, bourrée d'humour, de personnages attachants...
Et de scènes réellement émouvantes.
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Prononcer : certains mots, que je n'aurais jamais pensé dire, et surtout, jamais pensé que ça me ferait un tel effet (là, je parle de "au lit" - ou ailleurs, hein). De ces mots qu'on dit quand on n'est plus que corps, plaisir, quand on devient animaux, dominés par nos désirs.
D'autres mots que je ne prononce pas avec Ild' : les petits noms, les surnoms tendres, les appellations amoureuses. Je n'y arrive pas, depuis plus d'un an que nous sommes ensemble. Bon, lui, il n'en a pas beaucoup pour moi, mais parfois si. Et moi, je bloque. Je n'ose pas. Je me dis que c'est pas "son truc" les mamours gnan gnan, qu'il va trouver ça con, qu'il faudra que je fasse attention en public. Je ne sais pas si le côté "possessif" (alors que ce n'est pas ça) va lui déplaire ("mon" amour, "mon" chéri). Mon chéri... Mais non, il n'a pas la carrure d'être appelé "chéri", je ne sais pas pourquoi... C'est bizarre, ce truc. :P 

Porte : de Clichy. Une chanson de Batlik, aux magnifiques et poignantes paroles. Elles sont .

Et voilà pour la procédure en matière d'arrestation
de personnes en séjour irrégulier voilà pour la fraternité

Si ces quatre flics ont des gosses
quelle version leur serviront-ils ce soir
on a volé 2 pères à leurs enfants
ou bien on a arrêté les méchants

il sera toujours temps de venir s'excuser
en disant nous on ne faisait qu'obéir
il sera toujours temps de commémorer
les bonnes consciences aiment à se recueillir

..

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15 juillet 2010

Journée de blonde ordinaire

Juste quelques détails, garantis 100% vrais malheureusement pour moi.

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Matin.

L'homme m'envoie bien bouler pour une connerie (et c'est moi la susceptible, dans notre couple ?)
J'envoie un texto à une amie, pour m'épancher. Et attention, je l'envoie machinalement à... Ildef' !

Le choc quand je réalise. Ma vie défile devant mes yeux. Oui, presque. Mon coeur bat à 300 battements par minute, au moins. Pourquoi ? Parce que dans ce message, je dis, en résumé : "vivement que Grincheux se casse, que je sois tranquille... mais je suis triste aussi."

Oui, triste d'en arriver à attendre qu'il sorte, pour ne pas avoir à être tout le temps sur mes gardes, n'oser rien dire en cas qu'il me vire de sa vie. :(
Grincheux, donc, là, c'était Ild'.

Il n'a pas entendu son téléphone sonner. Alors, je fais le truc que j'avais dit que je ne ferai jamais : j'ouvre son téléphone et je vais dans les textos. J'en tremble. Peur qu'il le lise, peur qu'il me pique une crise parce que je viole son intimité (il m'a expressément interdit de toucher à son téléphone), peur de découvrir des textos d'autres femmes, qui me feraient mal...
Autant vous dire que j'ai pas pris le temps de regarder. J'ai galéré pour supprimer mon sms, sous le stress et la crainte qu'il débarque dans SON bureau pour me trouver en train de "fouiller" dans son téléphone. :'(

Erreur réparée. Je crois.

..

cocciAprès-midi.

Ild' est à la chambre, il m'appelle.
Le vieux matou... a fait caca au milieu de notre lit (j'ai lavé la couette avant hier). Et je pense que c'est sous la peur. Pipi, je dirais pas... mais là, je pense que le petit Fion lui a sauté dessus, ou lui a foutu une baffe qui l'a terrorisée. :(
Puis c'est pas un caca de tit Fion, parce que Fion, il fait des cacas de l'espace qui pourraient être vendus comme armes chimiques.

Lessive.

..

Soir.

Ild' me dit que je suis mignonne. C'est gentil. Juste dommage qu'il faille qu'il soit à moitié pêté pour me trouver des qualités (il était sorti, et bon)... Il m'aime quand il n'est pas net. Je ne sais pas si je dois me réjouir. Le reste du temps, je l'insupporte, j'ai l'impression.

Ensuite, il m'a fait une grosse déprime.
Je ne pense pas que c'était à cause de moi. N'empêche, j'ai prié pour que le texto soit bel et bien effacé... (ou alors, j'ai tout effacé et il a perdu les coordonnées de ses keupines ?) Bref, je savais pas quoi faire, j'ai pas su ce qu'il avait (pas osé demander, c'est le meilleur moyen pour se faire envoyer balader), je savais pas si j'étais de trop, en tout cas, j'étais inutile.
Il était quand même plus affecté que quand j'ai fait ma fausse-couche. C'est un peu perturbant, pour moi.

Puis là, j'avais faim, alors j'ai mangé de la soupe.
Je viens de voir qu'elle était périmée de deux mois.

..

Bonne nuit...
Je vous donne des nouvelles demain, si je suis encore en vie.

:D

Demain, promis, j'arrête. :P 

14 juillet 2010

Quelques heures au parc...

ecran1Il fait chaud à crever. 30°C dans l'appart.
On vit en ville. L'air, dehors, c'est pire, pollué, moite, aux bonnes odeurs de pots d'échappement.

Fifille : « je sais pas quoi faire... »

J'ai beau proposer des jeux, de la lecture, du rangement, des dessins, rien ne va.
En fait, elle rode autour de mon PC, comme un (gentil) petit vautour, dans l'attente que je quitte ma chaise cinq minutes, pour se battre avec 'tit Fion et squatter, et surtout, aller regarder des vidéos à la noix (elle, pas le chaton). Moi, pas d'accord. Moi, envie de poser mes fesses un peu, de boire un chocolat chaud (oui, même par ce temps, je sais, je suis blonde), me détendre...

Ildef' il va encore s'exciter que je ne sors pas "prendre l'air" (étouffer sous la pollution, selon ma définition. Je dois avoir une vision trop féminine, un truc comme ça) et que ma progéniture a besoin de se dépenser. Oui, il faut que je vous confesse un terrible, que dis-je, un affreux secret : quand il fait 35°C dehors, je suis une mauvaise mère qui n'a aucune envie de courir parmi les mômes braillant dans les aires de jeux.

Donc, on va sortir (suivant la logique masculine, là). Choisissant le moindre mal, j'opte pour un grand parc avec un lac et des jeux.

Je prépare les valises le sac, avec une serviette, de l'eau, etc... et mon pc portable.
Miss Gwendo rale une minute sur deux. Elle traine. Elle a dû se lever du mauvais peton ce matin, s'pas possible autrement. Alors qu'elle ne savait pas quoi faire. Je finis par gueuler un coup pour qu'elle se remue.

~ ° ~

Première épreuve : rentrer son grand vélo tout beau tout neuf dans ma petite voiture. Ben, c'est pas de la tarte ! Surtout sachant que le coffre est coincé, et que le siège auto prend la moitié de la banquette arrière. Je sue sang et eau (non, quand même pas, mais je suis juste fortement déshydratée. C'est tout).
Un quart d'heure s'est écoulé. Le monstre est rentré, coincé je ne sais comment. Les mystères de la physique. Mais non, je ne parle pas de ma fille ! :D

On roule. Faut un autre quart d'heure. J'ai pas la clim. Je suis collée à mon fauteuil. Je maudis mes cheveux longs, je songerais presque à opter pour la coupe de Demi Moore dans le film tendre et sensuel dont j'ai oublié le titre. (Non, pas celui avec le fantôme, le truc militaire !)   
On arrive. Pitié, une place à l'ombre... Bon, ben celle-là, elle sera à l'ombre dans une heure ou deux, ça fera y a pas le choix de toutes façons.

Sortir le vélo. Je bataille je suis ridicule tout le monde doit se marrer et je peste intérieurement. Comment ça, ça se voit à ma tête ?!? Mais non, voyons...

Rhhhaaaaaa !

Cri de victoire. Il est sorti. J'ai failli pêter le garde-boue, je me suis tachée avec la chaine, mais je gère, tout baigne, c'est le bonheur.

~ ° ~

Maintenant, faudrait que Gwendoline, elle se décide à pédaler. Ça serait pas mal comme option, vu qu'on est un peu venues pour ça. Elle s'occupe de 36 trucs à côté de son vélo.

« Bon, on y va, oui ? »

A y est ! Balade champêtre le long des petits chemins, pour arriver jusqu'à l'aire de jeux.
Elle pédale, et moi, je me fais bouffer les jambes et les bras par les moustiques. J'aurais dû prendre une combi de surf, quelque chose comme ça, pour me protéger. Sexy, quoi.

Arrivées. Je me pose à une table de pique-nique en bois. Gwendo part jouer.
J'allume mon PC dans l'espoir d'écrire un petit texte érotique pour mon blog parallèle qui vient de naitre ( *teaser* ). Je me dis que l'air pur et chaud va m'inspirer... ( *idée lumineuse de blonde* )

S'il n'y avait pas (comme la dernière fois !) ces foutues grosses araignées jaunâtres qui me grimpent deux fois sur les jambes, et qui courent sur le banc, ça serait nettement mieux. Doit y avoir un nid, à cette table... Je vous promets, je n'ai pas hurlé en les virant de ma cuisse et de mon mollet. Même pas. Trop self-control je suis.

ecran2Je cherche mon inspiration... ça vient pas. J'écris une phrase, je l'efface. Je le commence comment, ce blog ? Direct dans l'action ? Je nous présente un peu ?
J'écris, tout en sachant que je donnerai peut-être l'adresse à Ildef', un jour. Et en fait, ça me paralyse. Bon.

Elle fait quoi, ma fille ? Elle est assise à un des jeux, et elle... ne fait rien. Misère ! Pour poser ses fesses et rester inactive (besoin de se dépenser, n'est-ce pas ?) on aurait pu le faire là où il n'y avait ni moustiques, ni araignées, ni soleil aussi costaud... non ?
... Et là où il n'y a pas de maman gueularde qui débarque, et qui appelle sa copine et sa fille "vieille peau" ! Pfff... Zen.
Vieille peau, que c'est moche... Du coup, la gamine fait pareil avec sa mère. Où va le monde ? :(

Aaah ! L'araignée, mais barre-toi !

Ma fille ? Toujours assise à ne rien faire. Je l'appelle, et lui explique pourquoi on est là (tout en écrasant un moustique sur mon épaule). Je lui propose d'autres jeux, ou le vélo... Non, elle veut rester assise. Je renonce à comprendre la nature humaine, c'est décidé. Aujourd'hui, j'aurai eu une révélation. C'est déjà ça de pris.

Autre révélation : là, j'y arriverai pas. J'ouvre donc un autre fichier Word, et je commence cet article. Oui, celui-là même !

La demoiselle fait un effort pour jouer. Oui, effort. Je commence sérieusement à pester contre la terre entière Ildef' et ses leçons sur le fait que faut sortir fifille.

~ ° ~

Ensuite, on va près du lac. Je remballe tout, on bouge, elle manque lacher son vélo dans la pente qui mène sur les rives du graaand lac. Je rattrape le tout. Ouf ! Je n'aurai pas besoin de plonger dans ces eaux troubles.
L'herbe est très humide.

« Je sais pas quoi faire... »

Soupir.
Je l'invite donc à regarder les nuages et trouver à quoi ils ressemblent. Je lui dis de me trouver un éléphant, me disant que ça l'occupera un petit moment ; en trois secondes, elle me dit "ça y est maman !" Non... ? Ah ben si. Bon.
Elle tient deux minutes. On a vu un éléphant, donc, qui s'est transformé en chameau... un Mickey, une souris, un cygne. Un vrai zoo, ici.

« J'aimerais bien rentrer à la maison... »

Ça fait quoi, maxi demi-heure qu'on est là ?
Non, je suis une vilaine maman, on ne rentre pas encore. Désolée, ma chérie.

Bon du coup, bien sûr, elle fait à moitié la gueule. Puis j'ai pris de l'eau, mais pas à manger. Mère indigne. Et bien sûr, elle a faim...

J'écris un peu. Je vérifie plusieurs fois mon téléphone, pour voir combien de fois Ildef' va repousser son heure de retour. On s'était fixé la même heure, histoire de manger ensemble pour une fois. Jamais en retard, qu'il dit. Ben vi. Il prévient toutes les heures qu'il rentrera une ou deux heures plus tard. Je vois pas de quoi je me plains. Encore un coup de ma vision trop féminine.

~ ° ~

Je fais une pause pour faire des photos avec mon téléphone portable, pour m'amuser un peu, et illustrer cet article (vous les voyez, les photos ; c'est miss Gwendoline et môa). C'est beau, la technologie !
Et... mon téléphone plante ! Bloqué, rien à faire. Je finis par enlever la batterie. Rallumer le téléphone. Re régler la date, l'heure... Ça me met "ok" pendant 3 minutes, avant de se décider à marcher.
Ah, c'est beau, la technologie !

Bref, je fais quelques auto-portraits, dans les reflets de mon écran. Gwendo trouve que ça aurait été bien, si elle avait emmené sa DS. Re soupir... Je tente aussi de lui expliquer que NON, on n'a pas internet ici, elle ne peut pas regarder des vidéos.

A son tour, elle fait quelques photos. Puis elle dessine. Elle a perdu le bouchon de MON stylo ! Le stylo indispensable du sac à main...

Un mec passe en courant. Il a une capuche ! Il est fou, avec cette chaleur, son cerveau va fondre.
Un autre mec passe en courant. Ils courent tous ici. Lui, il écoute Bob Marley avec son i-pod. Il est à dix mètres de moi, mais j'entends super bien. Remarquez, il a aussi le rythme de Bob dans la peau, pour courir...

Allez, on a tenu une heure trente ! On va y aller.
Mais avant ça, ma vision trop féminine me fait envoyer un texto à Ild', pour lui rappeler subtilement l'heure du retour qu'on avait dite, pour lui faire comprendre que je serai là à l'heure, qu'il peut de son côté rentrer aussi... Et, accrochez-vous, véridique, il me rappelle pour me dire de le rappeler quand je serai arrivée, qu'il partirait à ce moment-là. Vous avez suivi ?
Heureusement que je suis assise. Je suis tellement sonnée (la chaleur, non ? Non) que je ne trouve rien à dire.

~ ° ~

Retour à la voiture.

Oh, un fessier masculin !!!

Si si. Un homme se rhabille "derrière" un buisson, il a dû se baigner dans le lac (beurk). Il se retourne pour surveiller s'il y a quelqu'un... et il y a moi. :D
Ben oui, le derrière du buisson, il donne sur un autre chemin... Hin hin hin !
Pas mal, pas mal... Fifille me demande pourquoi je rigole. Moi ?

Bon, c'est pas tout, mais va falloir re caser le vélo.
Et là, LE miracle se produit : mon coffre s'ouvre. Chouette, je me dis ! Mais le hic, avec mon coffre, c'est qu'on le lève, et quinze secondes après, il "retombe" et se referme tout seul. Voyez ? La première fois, c'était sur ma tête. Ça fait mal.
Bon, là maintenant de suite, il est particulièrement taquin : il reste ouvert tant que je le regarde, mais dès que je vais vers les sièges pour pousser le vélo dans la voiture (et le manoeuvrer par le coffre ouvert... Vous pigez rien ? C'est normal, je suis blonde, j'explique mal), il se referme. Trois fois, il m'a fait le coup. J'abandonne.

Je suis gluante.

~ ° ~

Plus tard...

Nous voilà rentrées.
Comme ordonné convenu, je rappelle le mâle.
Il arrive. Je ne dis rien sur sa vision toute masculine... mais je finis par craquer quand il m'annonce qu'il a une mauvaise nouvelle (et reste silencieux jusqu'à ce que je le supplie de me dire) : il doit répéter avec ses musiciens une heure plus tard.

Donc, je lui suggère :
1/ qu'il aurait pu me le dire plus tôt, genre quand il l'a su ;
2/ qu'il aurait pu rentrer à l'heure dite, parce que rappeler pour dire de rappeler, ça frisait le ridicule et l'absurde ;
3/ qu'il aurait pu par exemple arriver cinq minutes avant moi et mettre la table ou finir de préparer le repas...

Conclusion :
il a pesté après moi, mais il est resté à la maison.
On a mangé de la viande pas très fraiche, apparemment, il a été malade. :(

Il est 2h15, je vais au lit.
    Bonne nuit !

.. 

ecran

Auto-portrait dans le reflet de l'écran de mon portable,
avec en fond, le texte de cet article en cours d'écriture. ;)

..

PS : je rajoute quand même un petit mot. Ma fille est un bout de chou qui sait être très doux et gentil. Et c'est vrai, en plus. Mais hier, c'était pas ça. Par contre, la veille, on s'est fait un resto juste elle et moi, et c'était génial. Elle a passé la commande, on a papoté, on s'est fait gouter nos plats et desserts... un chouette moment complice.

.. 

10 juillet 2010

Ô là là !

oO comme...

Oh là là :
Je ne sais pas s'il va m'inspirer, celui-là...

Oh mon dieu :
Comment ai-je pu oublier Mutts dans mon M ?!? Vous avez le lien dans "mes liens", et aussi un album photos. :)

Obsession :
Pour la bouffe japonaise et la viande crue, ces temps-ci. Pourtant, je ne suis pas enceinte. Mais alors, je mangerais bien tartares, carpaccios et poisson cru à tous les repas !

Observer :
J'aime bien, observer. Les enfants quoi jouent, les gens qui évoluent, et puis un peu tout, en fait, avec mon oeil de "photographe à ses heures perdues". Toujours à chercher l'angle de vue qui pourrait être intéressant, différent, mettre en valeur. Chercher le détail qui ferait que...

Original :
La suite logique. En photo j'aime bien chercher le petit plus original. La prise de vue à laquelle on ne s'attend pas forcément. Prendre en photos des choses insolites. Faire d'étranges macros. :)  Je suis sûre que parfois on me trouve bizarre, mais tant pis !

Os :
Les "jeunes" mamans qui racontent leur accouchement en écrivant qu'elles ont "perdu les os" me font toujours sourire. C'est mignon. 

Ovulation :
Ce qu'elle peut être capricieuse, celle-là ! Et douloureuse, trèèès souvent. "Chériiii ! J'ai mal, viens vite, c'est l'heure, pour faire un bébé !"

Orage :
C'est beau, un orage. On se sent petit, remis à sa place. Ça sent bon, aussi, l'odeur de la pluie, le sol chaud et les gouttes qui s'évaporent, l'odeur des arbres mouillés... puis la nature nettoyée, qui brille, et le calme qui revient.

Opulente :
Ma poitrine, n'est pas. Voilà. :D Un rêve qui s'effondre.

Ocytocine :
Synonyme d'accouchement. Injection de, quand ça traine trop ("Noooon je ne veux plus accoucher ! Laissez-moi tranquille !") Hormone aidant aux contractions, mais aussi provoquant d'autres phénomènes que je ne connaissais pas : lisez ça. Moi, ça m'épate.

Oignons :
L'odeur des oignons frits, un vrai petit bonheur... Et grillés, avec un peu de citron, miam !

Oies :
Sales bestioles. J'les aime pô. Les seuls rapports que j'ai eus avec elles ont été fort peu courtois. Je sais pas ce que je leur ai fait dans une vie antérieure, mais elles ont la facheuse tendance de me courser et d'essayer de me mordre les mollets.

Oindre :
Mon dieu que je trouve ce mot moche. Mais autant il est laid, autant ce qu'il décrit est agréable...

Onagre :
Huile de. La connerie Le produit miracle que j'ai pris, désespérée que j'étais de ne pas tomber enceinte... Parait que ça n'a que des bienfaits, sur la grossesse, l'accouchement, les syndromes pré-menstruels, la fertilité, les douleurs aux seins... Bon, moi, ça m'a surtout fait dépenser de l'argent pour rien, jusqu'à ce que je me dise que j'étais ridicule désespérée désespérante... oh si, allez, ridicule.

Obéir :
Obéir, dans l'intimité, dans l'érotique, quand la confiance est là, le respect aussi, de manière générale. Être soumise, et tout accepter, se soumettre aux désirs de l'autre. Se laisser porter, amener loin. Mais si ça reste un jeu. Si je sens du mépris par ailleurs, à d'autres moments, ça ne marchera plus, quelque chose sera brisé, difficile à reconstruire.

Ordinaire :
Je me trouve ordinaire, physiquement. Pourtant, les hommes me trouvent jolie, mais moi je ne me trouve pas de charme particulier. Un autre rêve qui s'effondre.

orchidee_002Orchidée :
Très belle fleur qui commencerait à dépérir rien qu'en voyant ma tête, je pense. Je suis pas très douée, avec certaines plantes fragiles. Donc là... j'ose même pas tenter le coup. Elles ont l'air très susceptibles. Trop.

Ôter :
C'est sensuel, non ? Ôter ses vêtements, ses dessous, ses bas...

Oser :
Je n'ai osé que les trente ans passés. Il était temps, non ? Oser dire les choses, oser m'imposer, oser dans le couple, oser proposer, oser de nouvelles expériences, oser l'extrême. Oser quand on sent l'autre curieux de découvrir, aussi, présent pour nous soutenir, nous aider à tout vivre au mieux, à aimer (et recommencer).

Onctueux :
Mon esprit perverti pense à une substance toute masculine, quelque chose de crémeux, de doux, de sensuel. Mon esprit sage pense chocolat chaud, tout aussi sensuel, au fond...

Opale :
Il y en a de sublimes. C'est presque hypnotisant. Ma grand-mère en avait, dans les tons bleu-verts. Magnifiques.

Obscur / obscurité :
Comme la nuit, l'obscurité me plait, parfois, dans le couple. Naturelle ou artificielle (les yeux bandés) elle permet d'exacerber les autres sens. On communique et on ressent tout différemment. Le toucher, l'odorat, l'ouie, tout est plus fort. J'ai quelques souvenirs très troublants.
Bander les yeux d'un homme, c'est le découvrir sous un nouvel angle : plus vulnérable, plus hésitant, mais débordant de désir. Puis ça permet d'inverser un peu les rôles, de dominer gentiment, de surprendre, de jouer. Ça, c'était nous l'autre soir... 

Ombre / ombragé :
Une terrasse ombragée, un petit courant d'air frais, le soleil, de la verdure, des oiseaux, un bon bouquin et une boisson fraiche. Le bonheur. Ah, et un chat qui se promène et vient s'allonger à côté. 

Omission :
Le mensonge par omission, le sournois, le vil, le moche. Pratique utilisée par Ildef', je le sais, je le ressens. C'est con, je suis pas con. 

Opercule :
Ça fait partie des ouvertures faciles impossibles à ouvrir sans en foutre partout. Ça va se déchirer en 15 minuscules morceaux, et va falloir un quart d'heure pour s'en sortir pitoyablement.

Ouaf :
Son de la bonne petite chienne obéissante le soir au fond du lit... Non, rien, un délire perso, pardon. C'est que j'ai déjà dit à Ildef' que je n'étais pas un petit toutou... Chuis pas une bonne chienne. Voilà, c'est dit. Pardon.

Ornithorynque :
Fallait le caser, celui-là ! C'est rigolo, comme nom. Et plutôt moche, comme animal. Vous pouvez en voir un sur ce site. (merci Lilas !)

orny

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Offrir :
J'aime offrir des cadeaux. Même des petits trucs à la con, j'aime faire plaisir. Par contre, j'ai remarqué que les hommes s'en foutent, donc je finis par arrêter. J'y pensais l'autre jour.
Et j'aime offrir mon corps à mon homme, aussi. Je sais qu'il saura me faire du bien, m'emmener loin.

Océan :
J'en ai besoin pour me sentir bien, me ressourcer. Les dunes, les vagues, les embruns, la force, le bruit des vagues qui roulent... Fermer les yeux et se laisser bercer, tout en respirant l'odeur de l'eau et du sable. 
Il est donc arrivé sur bulle-ocean.com, cet océan. J'ai aimé le contraste bulle et océan. Petite bulle dans un vaste océan. L'association des deux éléments eau / air. La bulle protectrice et l'océan "évasion"...

Odeurs / olfactif :
Très sensible aux odeurs, les bonnes comme les mauvaises. L'olfactif chez moi prend une place importante : un parfum peut faire revenir des souvenirs de très loin, peut me rassurer, me donner un sentiment de sérénité, me bercer, me réconforter.

Oiseaux :
Le truc un peu con-con : j'ai des CDs de chants d'oiseaux, la nuit, ou dans une clairière, avec un ruisseau... Je trouve que ça détend. Un petit brin d'évasion quand on vit en ville... Pour peu qu'on arrive à avoir de la fraicheur et du silence.

Oral :
Je ne suis pas douée à l'oral, mais je ne suis pas "oralement désastreuse", comme me l'a dit mon homme ! :D Ce qui signifie ? Que je ne suis pas bavarde, je suis réservée, j'ai toujours loupé mes oraux aux examens. Mais côté chambre et intimité, j'aime utiliser ma bouche... beaucoup. (dommage, on ne peut pas écrire plus petit...)

Ordinateur :
Que serais-je sans lui, maintenant ? Communiquer, échanger, écrire, créer, travailler ses photos, bosser, jouer, découvrir, fureter...

Oreiller :
Ah, mon oreiller... ou mieux, celui de mon homme. J'aime aller y dormir le matin, quand le mâle s'est levé, retrouver son odeur dans le moelleux, et me rendormir, apaisée.

Organe :
Idées mal placées. Je pense à un organe en particulier, quand je lis ce mot. Moi, pervertie ?

Ouvrir :
S'ouvrir, plus précisémment. S'ouvrir à quelqu'un, se confier, ou se laisser approcher, apprivoiser. Oser se laisser aller, être soi. Ça me rappelle ces débuts si touchants avec ild'. (Voir article "N" des Alfabêtes, à *nostalgie*...)

Ourlé :
Des lèvres ourlées, hmmm... Ça laisse rêveuse.

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                 Et pour finir, juste une jolie photo, comme ça...

orchi

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7 juillet 2010

Les conseils sexos d'Hildegarde (5)

Ça ne s'arrange pas...
Ça doit être l'été, la chaleur, ou le film, toute cette pression... Je ne sais pas. Mais les gens font de drôles de recherches, parfois inquiétantes. 

Inquiétant surtout, de réaliser qu'avec des trucs pareils, on arrive sur MON blog ! ;) Ok, parfois je dérive vers des sujets seskuels, mais quand même... pas ça. Je suis une fille bien, moi, hein.

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motskles

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• Alors, le lézard sexy... On arrive qur mon article concernant le L, où il y a certes le mot "lézard", mais je ne trouve pas cet animal sexy quand il se retrouve en trois parties dans mon appartement ! J'ai fait moi-même la recherche sur Gout-gueule, et n'ai pas trouvé ma page. Mystère.
Peut-être un tatouage ?

• Quant à la zoophilie : mais beurk quoiiii ! J'ai jamais parlé de ça, moi. :(

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       Bon, je vais aller voir cette histoire de lesbienne dominatrice, du coup ! :p

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2 juillet 2010

N comme haine ?

nPourquoi tant de haine ?
De la part du temps qui file trop vite... 

N comme neurone...
Parait que j'en ai un. Oui, un. J'essaie d'en prendre soin, moi, je le grille pas n'importe comment.

N comme noix de pécan...
Se marie très bien avec de la glace à la vanille, au chocolat, au caramel, un brownie, plus de la sauce au chocolat, des amandes grillées et de la chantilly. Si si, je vous jure.

N comme noir...
Couleur de prédilection pour mes vêtements. C'est que ça met en valeur ma magnifique chevelure blonde, vous comprenez... ;) Puis je trouve que ça fait assez classe.

N comme non...
Etrangement méconnu de certains enfants à la mémoire trop courte. Ou trop têtus, se délectant à l'idée de toujours tester et re tester l'autorité adulte. (recherche désepérément le "maman - mode d'emploi"...)
Et N comme "NON ce n'est pas possible, il n'y a en ville que des petites pétapoufs qui font baver et loucher mon mec, contre des mecs moches, à l'air niais, ados attardés mal habillés" ! Pourrait pas y avoir de beaux hommes, sexys, virils, que je me rince l'oeil aussi ? Crotte ! 

N comme nourrisson...
Je ressens un amour tout particulier pour les nourrissons. J'ai l'impression que beaucoup de gens (à confirmer ?) préfèrent les enfants quand ils sont plus agés, qu'ils sont plus évolués, savent tenir une conversation, bref, sont plus "intéressants". Moi non. J'ai adoré, vraiment, les tout débuts, où tout l'amour passe par le contact, le charnel, les regards, les intonations... où on n'a pas besoin de mots, où on protège ce petit être si doux et si fragile. Où il découvre tout, vit ses premières fois, s'émerveille d'un rien... C'est beau, et simple. Moi, je tenais ma fille contre mon coeur, et j'avais atteint LE bonheur, le vrai.
Ça se complique après ! ;) Faut tout contester, tout expliquer, tout négocier... ;)
(cf "N comme non")

N comme naissance...
J'ai cru que je ne vivrai jamais ce moment-là. Le chemin a été long, compliqué. Je l'ai vécu, mais pas pleinement. J'ai mis du temps à accepter la césarienne, et cette sensation d'échec, de ne pas être arrivée à donner la vie, faire mon boulot de maman.
Et quelque part, pourtant, je suis (re) née moi aussi, ce jour-là. Une nouvelle Moi, maman, ce que j'avais toujours voulu depuis mon plus jeune âge.

N comme nidation...
Un joli mot, je trouve. Malheureusement parfois difficile, associée aussi au fait que ça peut ne pas marcher, que ce nid peut tout emporter, un jour, nos espoirs, notre bonheur. Que ça soit ma fausse-couche, ou les mois alitée pour garder ma fille au chaud... Je n'arrive pas à construire un nid douillet, accueillant. Mon corps réagit au "corps étranger", alors que mon coeur ne désire rien d'autre qu'enfanter. Je ne dirai pas que je vis ça sereinement tous les jours.

sourisN comme notice...
Un truc que les hommes ne savent pas lire. Ou ne jugent pas utile de consulter. Ils savent faire d'instinct, eux. En fait non, mais il faut qu'ils vérifient à chaque nouveau truc à monter, si ça n'a pas changé depuis la dernière fois ! :D
Parfois, intéressante à lire juste pour voir les gros contre-sens de traduction !
     Voir aussi cet article.

N comme nausées...
Pour vous consoler, enceinte, on vous dit que les nausées, c'est bien, ça montre que bébé pousse, que les hormones sont là, que tout va bien... Ben ce sont des foutaises. Pour ma première grossesse, j'ai eu très peu de nausées. Pour la seconde, soldée par une fausse-couche donc, j'ai eu des nausées et brulures d'estomac pendant 3 mois... Je vous laisse conclure. 

N comme nacré...
Très féminin, très moi quand j'étais jeune. :)
Souvenir d'enfance : un coquillage chez mes grands-parents, à l'intérieur bleuté, tout en nuances turquoises et vertes, aussi... Il a dû disparaitre quand la maison a été vidée. Encore un souvenir qui re surgit trop tard.

N comme naïve...
Que j'ai été, il parait. Quand je ne comprenais pas qu'une jeune fille qui voulait prendre des cours avec mon musicien, c'était la façon subtile de dire "j'aimerais me faire sauter". Naïve que je ne suis plus... Jalouse, qu'on m'accuse d'être, du coup. Faudrait savoir.

N comme nulle...
Rébellion ! On m'a fait sentir nulle, à une époque de ma vie. De manière sournoise, au fil du temps... tellement tordue que j'ai fini par me croire réellement merdique. Puis un jour, la blonde a ouvert les yeux.
Actuellement, je me rebelle à nouveau. Ild' a eu des mots durs, qui m'ont fait mal, m'ont fait ressentir à nouveau ce sentiment destructeur. Mais non, je réalise que je vaux mieux que ce qu'il dit. C'est son mépris qui rend les choses moches, pas ce que je suis.

N comme noces...
Nuit de. La mienne fut assez catastrophique, il faut bien le dire. Embrouille au moment de payer les resto, au milieu de la nuit, mari bourré, arrivés à la maison, il m'a laissée me débrouiller seule avec ma robe lacée dans le dos, et ma coiffure sophistiquée pleine d'épingles... et il a roupillé ! Et le sexe ?!? La nuit de folie ? C'était où ? J'aurais dû lui faire signer un papier avant, vous croyez ?

N comme nocturne / nuit...
J'aime vivre la nuit. Je travaille bien la nuit ; je suis inspirée la nuit. Je me sens bien la nuit. Mais ça échappe à tout le monde, ce n'est pas concevable pour les gens qui se disent "normaux".

N comme normale / normalité...
On en arrive donc là. Je suis quelqu'une de particulière, j'en ai conscience. Je ne suis pas une fille attachée aux futilités, je ne suis pas une bavarde qui brille en société, je ne suis pas de celles qui pensent que l'hypocrisie arrange les choses. Je n'ai pas un contact aisé, je ne suis pas très volubile. Conclusion : je ne suis pas dans "la norme". 

nicheN comme niche...
Endroit d'où sort rarement Ild', pour aller fumer. Non, c'est pas vrai, il en sort aussi pour... sortir jouer. Mais ces jours derniers, y a du mieux, beaucoup. Ça fait du bien de se retrouver, moi je trouve. ( *Hildegarde amoureuse* )
A part ça, j'aime les niches, ces petits creux dans les maisons, où on peut mettre des bibelots, des bouquins, des bouquets... Quelque chose de feutré, intime, chaleureux, secret, je ne sais pas... ça rajoute quelque chose à une maison, je trouve, un peu d'âme.

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niche1   niche3   niche4

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N comme nicotine...
Une belle saloperie dont certains se rendent dépendants en toute conscience, pour se permettre de juger de la dignité des autres, par la suite... Les ceux que je cause d'eux se reconnaitront. (En fait non, ils ne se reconnaitront pas, parce qu'ils ne liront pas ce blog.)

N comme nostalgique...
Que je suis de ces moments où on se séduit, où on apprend à se connaitre, où on se dévoile doucement... Où tout reste possible. On est dans l'attente, dans l'espoir, le désir.

N comme notes...
Pourquoi juger quelqu'un sur ses résultats scolaires, ses études, sa réussitte professionnelle uniquement ? J'ai souffert de ça. Pour moi, l'intelligence n'est pas là.

N comme notaire...
Souvenirs de galère d'il y a quelques mois, de batailles, de sournoiseries. J'ai passé 10 jours au téléphone avec la secrétaire dudit notaire. Limite si à la fin, on se confiait pas nos soucis de couple ! ;)

N comme nez...
Un mot dont je dois me rappeler, pour caser ce foutu Z au scrabble.

N comme nasillarde...
La voix de la mamie du dessus. Elle ne parle pas, elle braille. Elle ne rigole pas, elle ricane. On dirait une sorcière sadique. Vraiment, sa voix m'insupporte. Ceci dit, elle est gentille, la voisine, hein... Mais elle me stresse. Parait que je suis intolérante et que j'aime pas les gens, du coup. 

N comme nature...
Je vis en pleine ville depuis un an. Et c'est là que je réalise pleinement mon besoin de nature, d'air frais, et de non-pollution. Le chant des oiseaux, les couleurs gaies des fleurs et des papillons. La verdure, ne serait-ce que ça... ça me manque vachement. Pouvoir sortir le soir, écouter le silence de la nuit, se laisser caresser par une brise fraiche, se poser.

N comme naturel...
Naturelle je suis. Pas sophistiquée. Pas dans les apparences.

nympheas_monetN comme nénuphars / nymphéas...
Les tableaux de Monet, découverts à l'adolescence. Tombée amoureuse, en quelques sortes. Un amour platonique, fasciné. Voir ces tableaux en vrai, de près, admirer les couleurs, les nuances, les détails, les coups de pinceaux, les reliefs... Fascinant, oui. C'est juste Beau, avec un grand B, je trouve.

N comme négocier...
J'aime pas, et je sais pas faire. Je n'aime pas le principe, tout court, que ça soit entre adultes, ou (pire) avec un enfant.

N comme neige...
J'ADORE la neige. Ça a quelque chose d'émouvant. C'est beau. C'est mystérieux. Délicat. J'aime le silence qui l'accompagne, cette ambiance si particulière, quelque chose de ouaté, de feutré... Et j'aime le bruit de nos pas dans la neige.

N comme négliger...
C'est quelque chose qui fait mal. Se sentir négligée, oubliée, transparente, dévalorisée, non considérée...

N comme nympho...
On m'a longtemps traitée comme une frigide, ou mal baisée. Mais ça implique mal-baiseur, sorry.
Limite si je vire pas nympho, maintenant que j'ai trouvé un homme qui aime donner du plaisir, qui aime découvrir, aller plus loin, toujours. Puis j'aime ce qu'on partage, dans ces moments-là, les mots sont superflus pour se comprendre. C'est le contact de nos peaux qui fait tout.

N comme nuque...
Rhalàlà ! J'ai découvert ce penchant il y a peu de temps. Une nuque masculine peut me faire totalement craquer, me faire fondre. Je regarde celle d'Ildef', et j'ai envie de lui. C'est viril, c'est touchant avec ces petites mèches, c'est doux, et chaud, ça sent bon... ça attire la caresse.

hommeN comme nu...
Un homme nu, c'est beau. Masculin mâle désarmant. Désarmé. Y poser les doigts, doucement, effleurer...
J'aime les photos de nus, en noir et blanc, des deux sexes. Les belles photos, les jolies compositons... Juste un plaisir des yeux, ce n'est même pas réellement sexuel. Etre touchée par les ombres, les courbes, la pudeur parfois... la suggestion. 

N comme numérique...
Permet de faire des photos de nus, entre autres, sans devoir montrer ça à son photographe ! A changé ma vie et permis de laisser libre cours à ma passion sans me ruiner. (ce qui était un sacré frein !) On a le droit d'essayer, de louper, de recommencer. On peut se permettre de prendre des photos sur le vif, plein, et de ne garder que ce qu'on préfère. C'est quand même bien, ça, non ?

N comme novembre...
Ce mois, et son lot de tristesses, pour moi. Fausse couche, décès, maladie, disputes.

N comme nerveux / nervosité...
Moi, souvent, très souvent. Nervosité qui se traduit par maux de ventre, boule à l'estomac, perte de poids. Je suis dedans, là, pour plusieurs raisons. Ça me bouffe de l'intérieur. Un manque certain de sérénité.

N comme négatif...
Négatif me fait penser à "photo". Voir "N comme numérique". Mais j'aimais bien cette époque où je développais des photos dans la salle de bains de mon premier petit ami. Apprendre comment adoucir, l'odeur des produits, la photo qui se dévoile lentement, les bacs, les photos suspendues qui sèchent. Une ambiance toute particulière. 
Négatif aussi, l'homme, il a un don pour ça, c'est fou. Je ne suis pas la zénitude même, loin de là, je ne suis pas toujours euphotrique, mais quand même ! J'essaie de voir le bon, dans les personnes que je cotoie. Ild' ne voit que le négatif en moi j'ai l'impression, il ne s'attarde plus sur le positif.

N comme nécessaire...
L'argent est nécessaire pour vivre. Mais pour moi, l'élément vrai nécessaire, c'est l'amour. C'est lui qui me donne envie de continuer, qui me pousse à être meilleure, à évoluer, à accomplir beaucoup de choses. Pas juste celui que je ressens, mais celui que je reçois, aussi.

N comme neutraliser...
Les odeurs de pipi de chaton-Fion sur le canapé, grâce à un produit magique dont le nom commence par la lettre F, aussi. J'espère que ça va marcher. TROIS fois il a pissé au beau milieu des coussins, ce petit monstre si mignon à l'air angélique !

N comme néphrétiques...
Les fameuses coliques. Quand on en a eues une fois dans sa vie, on connait la douleur. :D Moi, c'était avant d'accoucher. Les contractions, à côté, c'était de la gnognotte, ma bonne dame !
Batlik en parle mieux que moi :

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26 juin 2010

Est-ce Aime, M, ou SM ?

mM comme MA.

maudit : maudites dates, maudits retards et contre-temps, maudits soucis persos qui ont fait que j'ai failli ne plus avoir de toit, ni d'internet, et donc (on en vient aux faits) : ne pas pouvoir écrire cet article ! C'est ça, le plus important, quand même...

manger : seule, en écrivant ce blog.

mamours : que j'aime faire à mes félins, à ma fille, à Ildef' parfois (quand il se laisse approcher)...

macro : photos macros que j'aime faire, que ça soit plantes ou animaux (voire autres). J'aime mettre en valeur les détails, les choses qu'on ne voit pas si on ne s'y attarde pas, dévoiler un monde minuscule, quelque chose à part de notre vision de tous les jours.

Maliki : supers strips, supers bouquins, supers chats et supers anecdotes. Une sacrée évolution dans le dessin, et un concept que j'approuve à 100% : on peut lire les strips gratuitement sur le site, aucune obligation d'acheter le livre (donc partant de ce principe, j'ai acheté tous les tomes !) :)
              Voir mes liens dans la colonne de gauche.

malodorant : l'expression "je ne peux pas le sentir" prend tout son sens, chez moi. Si l'odeur d'un homme ne me plait pas, ça ne marchera pas. J'ai essayé, une fois, dans ma jeunesse... et je bloquais là-dessus. Sa peau, son odeur, je n'y arrivais pas.

mariage : j'y ai cru, j'ai eu mon plus beau jour de ma vie... puis j'ai divorcé. Et je n'y crois plus. Et c'est un sacré tas d'ennuis (voyez comme je reste polie !) quand on se sépare. Donc maintenant, pas de re mariage. Un PACS, peut-être... un jour, mais je ne suis pas pressée. Un point sur lequel on se retrouve, avec Ild' (quoiqu'il m'ait parlé "union officielle" parfois... et ça m'a touchée).

maritime : paysages, air, embruns, soleil, baignades... sable, dunes ou rochers, falaises... j'en ai besoin pour me ressourcer. Méditerranée, Océan, Bretagne... tout est beau, différemment.

maso : moi ? Voir cet article. ;) Maso, peut-être, réellement, par jeu, dans la complicité, quand je me laisse dominer, quand je garde quelques traces de nos ébats, souvenirs qui se rappellent à ma mémoire le lendemain, quand je ne m'y attends pas, et qui me font sourire...  Dépasser ses limites, ne pas savoir combien de temps on va tenir avant de flancher... et quelque part, pour soi, dominer aussi, se dominer.

Jamais je n'aurais cru aimer ça, mais c'est un lien très fort, un dévouement tout particulier de l'homme envers la femme. Il se doit d'être attentif au moindre frisson, au moindre geste pouvant trahir la limite à ne pas dépasser, alors que la femme ne le sait pas forcément elle-même, clairement. Ça demande une confiance hors du commun.

massages : une des plus belles inventions au monde. :) Rien que ça, oui. C'est sensuel, ça détend... mais c'est très (trop) cher en institut.

mails : échangés avec Ildef', avant qu'on soit ensemble. Beaucoup. Du très érotique, du câlin, et des échanges d'idées. Il m'a écrit de très belles choses, il m'a mise dans des états incroyables. Etrange, on dialoguait plus comme ça, qu'en vivant ensemble, en fait. :-/

malaxer : les hommes qui malaxent les seins, comme s'ils voulaient traire une vache, sont le meilleur moyen pour que je n'aie plus envie. Ils se font plaisir à eux, en palpant, ils n'essaient pas de donner du plaisir. Pour ça, il faut commencer doucement, lentement, frôler, caresser... puis y aller plus fort, la langue, les lèvres, les doigts... mais rester assez subtil et délicat quand même. Chuis pas de la pâte à pizza ! 

sashimimaki : et la cuisine japonaise en général : sushi, sashimi... Ces temps-ci, j'en magerais 3 fois par semaine si je pouvais. Le seul truc, c'est que je suis la seule à aimer ça, dans notre "foyer familial"...
     Voir cette page très complète.

mains : masculines. Elles me fascinent. J'aime les mains, les belles mains, les doigts longs, la peau douce, le côté viril mais délicat... j'aime les voir évoluer, jouer, caresser, dessiner des courbes sur la peau...

madame / mademoiselle : à mon âge, les "la petite demoiselle" (sûrement dûs à mon petit gabarit) ont tendance à me saouler, j'avoue. Envie de dire "chuis plus une gamine ! Et accessoirement, on n'a pas gardé les keuchons ensemble" (ça, c'est quand en plus, on me tutoie). Je suppose que plus tard, je trouverai ça flatteur ? Mais je n'en suis pas si sûre, parce qu'après, ça fait vieille fille. ;)

madeleine : voir mon article "Souvenirs"...

malicieux : mon chaton Fion ! :) Envie de faire des conneries, mais pas une once de méchanceté pour aller avec... Il vous explique tout !

magasins : la torture, surtout pour les soldes. J'ai tendance à les fuir en ces périodes-là. Cette année, je me suis bien débrouillée, entre cartes de fidélité et ventes privées, promos exceptionelles tel et tel jour avant les soldes, bons d'achats offerts, sms de réducs pour une courte période... j'ai tout fait avant la cohue. D'habitude, je prends le seul truc du magasin qui n'est pas soldé (le seul qui me va, quoi).

Maurice : le fabuleux, et ses rongeurs savants. Voir les détails ici. Livre de Terry Pratchett que je recommande vivement. C'est léger, amusant, original, bourré d'humour, différent, et même parfois émouvant. Et je recommande la version brochée, aux éditions L' Atalante, parce que c'est un beau livre, en plus du reste, avec des croquis, des dessins...

magnifiques : ce site, ces photos, ces couleurs, ces luminosités toute féminines et délicates. Je suis sous le charme. Cette douceur dans les pastels... je pèse "mon" mot : magnifique.

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¤ Elisabeth Gaillard ¤

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mâle : maintenant, je trouve ce mot très érotique. J'aime mon mâle, nos étreintes pleines de fougue, j'aime le côté animal qui ose se dévoiler la nuit entre nous... J'aime être sa femelle, prise et dominée.

maturité : manque souvent parfois aux hommes, je trouve, quel que soit l'âge. A 30 ans, parce que c'est normal de rester encore gamin, à 40 ans, parce qu'ils ont peur de vieillir. Ild' est quelque part immature dans sa façon d'être, à vivre dans le virtuel ou les artifices. Pour moi, ça ne devrait plus être le mode de vie d'un homme mûr.

massacre : à la tronçonneuse. Ce film culte que j'ai regardé tardivement... et que j'ai trouvé nul et consternant. Mais alors, vraiment. Ma couleur de cheveux a dû louper une subtilité...

masturbation : à deux, c'est mieux. :) En acte solitaire, que ça soit fait... en solitaire. (J'ai du mal quand l'homme fait comme si je n'existais pas, alors que je suis là.) Pour ma part, bien souvent, pratiquée un peu par dépit. Parfois par envie, mais au final, toujours cette sensation de vide, de manque, d'éphémère, et je me dis que c'est pas ça que je voulais, c'était du vrai, de l'homme, une érection, de la transpiration, un partage. C'est tellement plus fort. Toujours une part de déception, au final. Seule, je n'arrive pas à retrouver ces sensations qui m'emportent si loin, ces émotions...

Marabout : la chanson d'Aldebert. Me rappelle Ild' et moi, à nos débuts. Echange de mails, confidences, une certaine complicité peut-être, mais rien d'avoué. Puis un matin, un mail débutant par : "je ne sais pas pourquoi, ce matin, je vérifiais toutes les deux minutes si tu m'avais écrit. Je sais que tu n'as pas promis de m'écrire, mais... Tu me fais quoi à la tête ?" Rien n'est dit, mais tout est presque dit. Et moi, très troublée, cachée derrière mon écran.

Les paroles de la chanson, c'est :

Mon ordinateur, en permanence est connecté,
Sa boîte de réception consciencieusement vidée
D'un geste mécanique, depuis mercredi soir
Je clique et je reclique sur "envoyer/recevoir"

Le soir au fond du lit sur mon polochon placebo,
J'attends que mon mobile éclaire l'arrivée d'un texto

..

M comme ME.

mélange : le sucré salé, par exemple, j'aime tout particulièrement.

mêler : nos jambes, nos bras, nos doigts... la nuit, en dormant, ou en se câlinant avant de sombrer dans le sommeil.

mental : calcul. Hildegarde, nulle de son état. Le truc qui m'a toujours stressée, et sous le stress, je ne donne rien de bon.

méticuleuse : moi. Et ça peut me bouffer, à ce point-là...

merdeux : le genre de mec qui me débecte. Le meilleur moyen pour ne pas me plaire, se la jouer, se donner un genre.

mensonges : que je ne supporte pas. Franchise que je demande dans mon couple, mais il reste toujours des zones sombres, des explications foireuses, auxquelles je fais semblant (mal) de croire. On peut toujours s'expliquer, accepter... dans la douceur et l'honnêteté. Mais Ild', il pense que je juge tout et rien, que je n'accepte rien, et il préfère arranger la vérité. Il se trompe. C'est lui qui me juge, incapable, intolérante et pas assez intelligente. 

mépris / mesquin / méchanceté : le mépris est la chose la plus blessante qui existe. J'y ai eu droit, j'ai appris à le combattre, à être plus forte. Mais il peut me détruire, aussi. Un homme qui utilise cette arme contre moi m'aime-t-il ?
Les mesquineries, je trouve ça petit, minable. Mais elles peuvent faire mal aussi. 

meilleure : que j'ai envie d'être, quand Ild' m'encourage, voit mes qualités, me donne envie d'évoluer pour lui, et pour moi. Mais ça, ça s'estompe au fil des mois. Espérons qu'on va arriver à le retrouver, et que je vais avoir droit à autre chose qu'à du négatif et une liste de mes supposés défauts.

ménage : maudit ménage, qui ne se voit pas quand c'est fait, mais qui se voit quand il n'est pas fait. Tâche crétine, ingrate, et pourtant nécessaire, ne méritant aucune reconnaissance. 

..

M comme MI.

miam : juste pour le plaisir des yeux, en plus de la bouche... c'est que c'est beau, en plus d'être bon !

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Magnifique, la première photo, non ? (à voir en grand.)                                                    

miniature : j'aime presque tout ce qui est miniaturisé.

mielleux : j'aime pô, les gens mieilleux, que tu vois à 10 kms qu'ils veulent obtenir quelque chose de toi, qu'ils ne sont pas naturels.

minauder : encore pire que celui du dessus.  Définition : "faire des mines, prendre des poses, adopter des manières affectées pour plaire, pour séduire." Yeurk !!! Et le pire, c'est que ça marche, bien souvent. Non, le pire, c'est que ça marche super bien avec mon mec. Pour peu qu'elle soit sexy, la moindre pétapouf est là à minauder, et il aimerait avoir son numéro de téléphone. Ouais, mon mâle est un cliché. :(
    Moi j'en suis incapable, et ça me débecte carrément. A vomir.

Minuscule : ces petits courts métrages sont absolument délicieux. Puis j'aime le concept décors vrais / animaux dessinés. Quant aux bruitages... c'est génial. :)  Voir lien dans la colonne de gauche de ce blog.

(ou si ça ne marche pas)

Voir aussi la vidéo de la petite fourmi et les bananes, qui est TERRIBLE ! :D

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mimes : j'aime pas les mimes. Je trouve ça con, et chiant. Voire énervant. Le seul truc qui me plait, c'est que ça me fait penser à la Cité de la Peur ("Barrez-vous, cons de mimes !")

misandre / misogyne : me suis fait traiter de misogyne, moi, une fille ! Par une femme qui en avait manifestement après les hommes, les trouvant vils et pervers. Elle ne pouvait pas concevoir le respect dans certaines situations, s'attardant sur les manifestations en surface au lieu de s'attacher aux significations profondes des choses.

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M comme MO.

montagne : air frais et pur, balades en été, lacs, fleurs, verdure, grands espaces, on s'en met plein la vue, on se sent petit mais on se sent bien.

Moulin Rouge / Ewan Mc Gregor : beaucoup aimé ce film, la dynamique, les couleurs, l'énergie. A voir au cinéma, le petit écran ne lui rend pas justice.
Emue aux larmes, surtout, par la voix de Ewan. C'est simple, j'ai passé le film à pleurer dès qu'il chantait. Au premier air, je me suis pris une claque monumentale : sa voix est belle, douce et forte à la fois, pure, mélodieuse, qui roule... qui me donne l'impression d'un ruisseau qui coule.

 

Punaise. J'en ai la chair de poule de la tête aux pieds, à réécouter ça. Impressionnant.

Et là, n'en parlons même pas. Je pleure comme une gamine trop romantique.

Et il a une belle voix tout court. J'aime ses intonations et sa douceur, là encore. Il faut voir ses films en VO. Qui plus est, il a de beaux yeux ;) et sait trouver des rôles intéressants. 

mousse : au chocolat, ou dans le bain, voire en forêt, je l'aime.
Et aussi, personnage touchant de ce film troublant et plein d'espoir, de douceur :
"Le Refuge".

moufette : j'adore le nom. C'est surtout ça. :D L'animal est rigolo, aussi, mais les sonorités du nom, ça m'amuse.

jero2monastère : celui de Jeronimo, à Lisbonne. Impressionnée et marquée à vie. J'en parlais déjà ici.
Un jour, j'y retournerai.    

monologue : pratique de plus en plus utilisée sur ce blog ! :P

mordre : j'aime quand mon homme me mordille dans le cou. Des frissons partout, effet granti instantanné. Il descend sur les épaules... et revient à la nuque. C'est bon... Et une fois, j'ai eu droit à une séance "morsures de cul", hihihi ! Terriblement excitant. Ne pas savoir d'avance où il va attaquer, et avec quelle force. Des sensations qui restent après coup, des petites décharges électriques, quelque chose qui pourrait ressembler à des petites fourmis, mais version sexuelle. :) Les sensations varient selon l'endroit du mordillement.
Après, il était passé à la morsure plus franche, tout en me donnant du plaisir avec ses doigts. Ce mélange m'a fait partir très loin.

mouiller : conséquence de l'acte détaillé ci-dessus (entre autres). :P

moelleux : ce mot me fait penser à la chanson des Blaireaux : "Dans la maison de Virginie". J'aime l'ambiance feutrée, les coussins, les chats...

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monogamie : difficile pour certains (suivez mon regard)... Même s'il a envisagé la possibilité de me rester fidèle, l'autre jour, je ne pense pas qu'il tiendra sa vie entière. Si c'est pour mieux se cacher, mieux mentir, je n'en veux pas non plus. Si c'est pour qu'il me rappelle son sacrifice, j'en veux pas. Si c'est pour qu'il soit malheureux et que j'en sois la cause, j'en veux pas...
Pour moi, la monogamie me parait naturelle. Je n'exclus pas l'idée de sexer avec un autre, que ça soit un coup de coeur ou en club libertin par exemple... mais je n'en ai pas besoin. J'ai envie de mon homme, c'est lui qui me fait de l'effet, qui me fait chavirer, qui sait mes points sensibles, c'est lui qui me fait bien l'amour. Et pour que ça soit bien, vraiment, j'ai besoin de complicité, d'intimité. 

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M comme MU.

muguet : jolies clochettes pures et odorantes que j'affectionne. Presque autant que les freesias. Presque.

muse : sa muse que j'étais, à Ild', à une époque, quand il écrivait des nouvelles érotiques. C'est parti où, ça ? :( Il veut écrire avec moi, depuis longtemps. Ça me paralyse un peu, même si ça me plairait. Il m'intimide encore.

murmure : il est des mots murmurés qui me chavirent. Des murmures dans la douceur, ou dans le désir. "J'ai envie de faire un bébé avec toi" tout dans la tendresse... "J'ai envie de ta bouche", prononcé dans un halètement... "Attache-moi" : ces mots que j'ai sentis déborder sous l'excitation, comme une urgence, un cri chuchoté. Et son tout premier "je t'aime", à peine murmuré, dans un souffle, dans un baiser, ses lèvres frôlant les miennes. Des mots devinés plus qu'entendus. 

musc : white musk, Body Shop. Un petit quelque chose d'enivrant.

Partitionmusique : je ne pourrai pas vivre sans elle. Je vis avec un musicien, qui m'émeut bien souvent, sans le savoir, quand je l'écoute et que je perçois sa sensibilité. La musique joue sur mon humeur, la musique peut entrer en osmose avec mes émotions, mes sentiments. Elle me berce, elle m'envoute, elle me remue. Il m'arrive assez souvent d'en pleurer.
          Voir plus haut, Ewan, par exemple... J'en ai encore des frissons.

multivibrateur : définition -> "Oscillateur non sinusoïdal, produisant des oscillations qui comportent de nombreux harmoniques`` Invention par H. Abraham et E. Bloch en 1918 du multivibrateur ; il s'agit d'un montage qui ne donne pas une oscillation sinusoïdale, mais qui bascule sans arrêt entre deux positions instables."
Aaah... Moi, ça me fait penser à un vibromasseur un peu particulier, quand je lis ce mot, plutôt ! :D

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M comme MY.

mycose : belle saloperie, tiens (en plus d'une sorte de private joke perso qui n'a rien à voir, mais qui me fait sourire), le genre de trucs dont on n'arrive pas à se défaire facilement.

myxomatose : maladie caratéristique du fumeur de joints... Non, c'est pas ça ? icon_rolleyes

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23 juin 2010

Les conseils sexos d'Hildegarde (4)

Aujourd'hui, le conseil qui fait peur :

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mokle

eek

M'enfin !!! 
J'en veux pas, moi, des testicules en pièce jointe ! :D Ou alors, je veux la queue et le mâle pour aller avec...
C'est p'têt ça, en fait : en pièce jointe avec les testicules, une belle érection ! Bientôt les soldes !

... Et les oreilles, c'est pour quand ?

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Vous croyez que ça a un but pédagogique, un PPS sur cette partie de l'anatomie masculine ? Ça explique comment on fait les bébés ? ;)
Et pourquoi de telles recherches débarquent sur mon blog, hein ?

22 juin 2010

Un copain d'Ingrid...

Reçu ça dans ma boite aux lettres virtuelle, de la part de adsl.freebox.fr@free.fr (on peut s'y méprendre, au début, quand même... mais ça ne dure pas, je vous rassure ! J'ai reçu d'autres mails du même acabit plus sournois, par contre).

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Cordialement.
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Copyright © 1999-2010 free .Tous droits reserves.

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C'est Free qui doit être content d'avoir embauché le pote d'Ingrid pour rédiger ces mails ! :D
J'aime les A majuscules un peu partout. Les accords avec les verbes, ça laisse sacrément à désirer... Quant aux accents, ils sont partis dans les îles Caïmans. ;)

J'imagine si on recevait de vrais mails, sérieux et tout, écrits comme ça. Aïe aïe aïe...
N'empêche que c'est sacrément vicieux, comme procédé !

20 juin 2010

Les conseils sexos d'Hildegarde (3)

Aujourd'hui, Hildegarde va vous parler d'une pratique sexuelle peu répandue :
    le "picote xxx"...

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pikot

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Bon, ben en fait non.
Parce que ça me laisse perplexe ; amusée, mais perplexe. Intriguée, aussi.
Par contre, si quelqu'un sait ce que c'est... je prends toutes les infos ! :D

Picote... pour picorer ? Les poules ? Ah, beurk.
Des trucs SM ? Avec des aiguilles, et tout ? Hum.
Des brûlures post coït ? Sniff...

En tous cas, la personne qui a cherché ça est tombée sur mon article... sur les pouX ! Elle n'a pas dû être déçue. ;)
(Si par le plus grand des hasards, elle re passe par ici, elle peut me laisser un message sur la réelle signification de ce "picote".)

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Ce que j'aime, c'est le contraste avec la recherche suivante : "l'amour est une bulle dans un océan de bonheur".
C'est mignon, ça, romantique et tout.

On croise toutes sortes de gens, sur internet. :)

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[ Les conseils sexos d'Hildegarde (1) et Les conseils sexos d'Hildegarde (2) pour rappel. ]

20 juin 2010

Mots d'enfant

J'ai acheté un gel douche. Oui, ça mérite d'être noté. :D
Mais non, c'est pas ça.
Mon gel douche, il sent plutôt bon, et il exfolie, ah, et il lave, aussi, sans assécher la peau. Bilan positif.

bourjoisDescriptif officiel du produit :

" Douche gommante enrichie en Huile de Jojoba et Fibres de Crin.
Gommage de Rêve vous offre une mise en beauté de votre corps à domicile, comparable à un soin réalisé en institut alliant gommage et soin nourrissant. Une formule double action : exfoliante pour éliminer les plus petites impuretés, nourrissante car elle est enrichie en huile.
Résultat : votre peau est lisse, souple et satinée ; votre esprit est reposé. "

Je préfère le soin en institut, quand même. :P
Mais passons.

Regardez maintenant le petit nom de la bête l'objet.     ->
Vous pouvez cliquer pour agrandir.

Réfllexion enfantine :
"Maman ! C'est dommage quand même, que ton gel douche, il gomme les rêves !
Faut pas enlever les rêves !"

Y a pas, je l'aime, ma fille.  :)

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PS : mon esprit est reposé, qu'ils disent... Ben oui, il est vide ! :D

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